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  • Un ancien député ukrainien affirme qu'une "bombe sale" serait actuellement en création en Ukraine.Une rumeur déjà apparue à deux reprises depuis le début du conflit, sans que Moscou n'apporte jamais aucune une preuve de son existence.Une opération qui vise à "discréditer l'Ukraine aux yeux de la communauté internationale", dénonce Kiev. À court de nouveaux arguments, la machine à propagande de Moscou recycle-t-elle d'anciennes rumeurs ? C'est ce que laisse penser une accusation apparue, mardi 14 mai, au sein des relais traditionnels du discours pro-Kremlin. Citant un ancien député du Parlement ukrainien, les agences de presse du pays et les canaux Telegram de propagande affirment que des enquêtes seraient en cours pour vérifier "les informations sur l'implication des services spéciaux de Kiev dans la création d'une bombe sale". Retour sur une rumeur presque aussi vieille que le conflit, qui n'a jamais été prouvée. Une infox née en mars 2022 Le député en question est Andrii Derkach, un ancien élu ukrainien déchu de sa nationalité en 2023. Au cours d'une émission sur Belta, l'agence d'information officielle de Biélorussie, l'homme précise vouloir diffuser cette information "pour que nos non-partenaires en Occident ne disent pas qu'ils n'en ont pas entendu parler". "La question, c'est : sont-ils au courant ?", conclut l'ancien élu, inscrit depuis 2020 sur la liste des sanctions américaines (nouvelle fenêtre)en raison de sa participation à des tentatives d’influence sur l’élection présidentielle et ses "liens étroits avec les services de renseignement russes". Comme nous vous l'expliquions déjà ici (nouvelle fenêtre), l'arme dont il est question, aussi baptisée "bombe radioactive" ou "bombe de dispersion radiologique" (DDR), est en fait une bombe conventionnelle, mais insérée dans un conteneur composé de matériaux radioactifs. Elle n'a donc pas le pouvoir destructeur d'une arme radioactive, loin de là, simplement la capacité de contaminer une vaste zone. Posséder ce genre d'arme n'apporterait aucun atout stratégique pour l'Ukraine et risquerait de rendre inhabitable les régions qu'elle souhaite précisément libérer de l'invasion russe (nouvelle fenêtre). Mais sur quoi s'appuie cet ancien député ? Impossible de le savoir. La rumeur est lancée sans aucune preuve tangible, comme les fois précédentes. En mars 2022, l'agence russe Interfax assurait à partir d'une source anonyme que l'Ukraine développait une "bombe sale" dans la zone d'exclusion de Tchernobyl (nouvelle fenêtre). En octobre de la même année, le ministère des Affaires étrangères de la Russie avait diffusé des images supposées apporter la preuve de la création de cette arme non-conventionnelle. Un montage composé de cinq photos, détournées ou d'archives, qui ne prouvaient rien, comme nous l'avions vérifié à l'époque (nouvelle fenêtre). Enfin, le mois d'après, Sergueï Choïgou, qui était alors ministre de la Défense, avait appelé ses homologues occidentaux pour avertir d'une utilisation imminente de cette bombe sale par l'armée de Kiev afin d'en rejeter la faute sur la Russie. Des déclarations qui n'ont jamais été suivies d'aucune conformation. Au contraire. Le 3 novembre, (nouvelle fenêtre) des experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AEIA) invités par Kiev dans des installations de recherche ou d'exploitation nucléaire n'avaient trouvé "aucun signe de travaux sur des armes radiologiques". Alors pourquoi la Russie a-t-elle relancé cette rumeur, plus d'un an et demi plus tard ? Comme en 2022 (nouvelle fenêtre), l'objectif est de semer la peur et la confusion parmi les alliés occidentaux de Kiev, à un mois du sommet pour la paix en Ukraine organisé par la Suisse. Dans un communiqué, le centre de lutte contre la désinformation du gouvernement ukrainien décrit cette sortie du député comme un "nouveau chapitre de la campagne de chantage nucléaire menée par la Russie". "Ces déclarations visent également à discréditer l'Ukraine aux yeux de la communauté internationale, en particulier à l'approche du sommet sur la formule de paix ukrainienne". Vous souhaitez nous poser des questions ou nous soumettre une information qui ne vous paraît pas fiable ? N'hésitez pas à nous écrire à l'adresse lesverificateurs@tf1.fr. Retrouvez-nous également sur Twitter : notre équipe y est présente derrière le compte @verif_TF1LCI.
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