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  • Des robes courtes interdites dans une école allemande à la demande de professeurs issus de l’immigration ? C’est fauxFAKE OFF•Les professeurs ont simplement relevé un relâchement dans les tenues depuis le début de la crise sanitaire Romarik Le Dourneuf L'essentiel - De nombreux internautes avancent que des professeurs et étudiants issus de l’immigration auraient fait interdire les robes courtes dans un lycée de Bavière. - Les sources citées sont deux sites connus d’extrême-droite, qui reprennent, de manière malheureuse, un site d’information allemand. - En réalite, les professeurs de cette école se sont plaints d’un relâchement dans les tenues des élèves et les personnes issues de l’immigration ne sont citées par le directeur de l’école que pour montrer l’ouverture de celle-ci et sa prise en compte de toutes les sensibilités. Depuis quelques jours, des nombreuses publications sur les réseaux sociaux avancent que des professeurs et étudiants issus de l’immigration auraient fait interdire les robes et jupes courtes dans un lycée en Bavière, dans le sud-est de l’Allemagne. « Et ben voilà… on est ! Maintenant, il faut que les sociétés occidentales s’abaissent pour répondre aux exigences morales des immigrés coincés incapables de desexualiser leur regard sur le corps de filles ! » C’est le genre de commentaires qui sont accolés à cette information. Les sources citées sont principalement deux sites d’extrême-droite, Fdesouche et Envahis.com qui reprennent eux-mêmes un article d’un site allemand Merkur.de. FAKE OFF L’article du site allemand en question du 15 mai dernier évoque une situation conflictuelle dans le lycée-collège de la ville d’Ebersberg, située à quelques kilomètres de Munich. L’établissement et les élèves seraient en désaccord sur le code vestimentaire après que quelques enseignants se sont plaints auprès du directeur, Markus Schmidl, de l’habillement des élèves. Avec les températures « plus estivales », les élèves porteraient des vêtements plus amples. L’article évoque également des jupes trop courtes, des pantalons déchirés et des ventres « trop libres ». L’incident avait déjà été reporté par le Süddeutsche Zeitung le 6 mai. Le journal parlait déjà d’enseignants qui avaient « souligné que le ventre et les épaules nus étaient "tabous" ». Cette position aurait créé un conflit entre l’équipe enseignante, une partie des élèves qui souhaitent l’application du règlement et ceux qui regrettent que les étudiants soient « sexualisés par leurs vêtements ». A aucun moment dans cet article, la question de professeurs ou d’élèves issus de l’immigration n’est abordée. Le directeur de l’école réfute l’idée d’un code vestimentaire et parle seulement du règlement intérieur en vigueur depuis 2007 qui stipule que les étudiants doivent porter « des vêtements appropriés et non offensants ». Les personnes issues de l’immigration ne sont qu’un exemple La question des professeurs et étudiants issus de l’immigration est bien abordée dans le papier de Merkur mais pas dans le sens qu’on lui donne sur les réseaux sociaux. En réaction aux revendications des élèves, Markus Schmidl rétorque que son école représente une « société ouverte sur le monde ». Pour appuyer son propos, il ajoute que son école accueille des personnes issues de l’immigration que ce soient des professeurs ou des étudiants étrangers et qu’il veut tenir compte de toutes les cultures. Ces propos viennent appuyer ceux qu’il a tenus au Süddeutsche Zeitung disant qu’il devait tenir compte de toutes les sensibilités, dont celle des professeurs, d’où l’existence d’un règlement intérieur. Contacté par 20 Minutes, Markus Schmidl confirme ses dires et nous renvoie vers une interview qu’il a donné au Süddeutsche Zeitung et publiée le 13 mai : « Il n’y a pas d’ancien ou de nouveau code vestimentaire. Il n’y a pas de code du tout. C’était un malentendu de communication. » Selon le directeur, les enseignants ont simplement noté un relâchement dans les tenues vestimentaires des élèves depuis le début de la crise sanitaire et le confinement. Il a aussi déclaré que l’école a une mission d’instruction et d’éducation : « Après tout, on ne peut pas aller au bureau plus tard en tenue de plage », a-t-il ajouté. La situation s’est depuis apaisée puisque les étudiants notent « une évolution positive et une ouverture au dialogue ». « On sent que l’école veut travailler avec les élèves », a déclaré le porte-parole des élèves au Süddeutsche Zeitung.
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