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  • Question posée par Fatou le 06/08/2020 Bonjour, Votre question porte sur un schéma circulant actuellement sur Facebook et Twitter. Il est majoritairement partagé par des internautes se réclamant de la mouvance antimasques, qui prend progressivement de l'ampleur aux Etats-Unis ou en Allemagne (où une manifestation a rassemblé 20 000 personnes début août) et trouve également un écho en France, principalement via les réseaux sociaux. Sur plusieurs groupes Facebook, on peut ainsi constater le déploiement d'une rhétorique complotiste – où le masque est renommé «muselière» et où son port est comparé à une forme de soumission au gouvernement. A lire aussi«Antimasques» : la défiance se propage Le schéma en question représente un maillage de tissu. Une première flèche montre un minuscule point, censé représenter le virus, passant entre les fibres du masque. Une phrase se voulant ironique surmonte le tout : «Efficacité du masque. Vous vous sentez mieux maintenant ?» La source première de ce visuel est difficile à retracer. Néanmoins, il semble être apparu au début du mois de juillet sur diverses pages Facebook. L'une d'entre elles s'appelle «Soins infirmiers» et le diffuse dès le 5 juillet, à l'adresse des porteurs de masques en tissu. Le 15 juillet, il apparaît sur la page «Chaos Contrôlé», qui regroupe une communauté de 20 000 membres. Ce post Facebook reprend in extenso un article d'un blog alternatif canadien, intitulé Nouveau monde, qui s'emploie à dénoncer «technocratie mondiale» et «tyrannie numérique». On peut y lire : «Il est d'autant plus crétin de porter des masques en été que ceux-ci, à cause de l'humidité, vont rapidement devenir des nids à bactéries, multipliant notamment celles qui sont naturellement présentes à la surface de la peau.» Ce schéma sert également d'illustration à une pétition, hébergée sur le site Mes opinions à la mi-juillet. Celle-ci cumule 2 665 signatures et renvoie également à un autre blog, antivaccin et pro médecine alternative, dont l'auteur a écrit un livre intitulé Guérir avec seulement de l'eau. L'article qui nous intéresse est rangé dans la rubrique «Coup de gueule» et date du 13 juillet. Il explique entre autres : «La taille moyenne d'un coronavirus est de 20 nanomètres (= 20 millionièmes de mm = 2 centièmes de microns). Les lumières (espaces) entre les mailles des masques font paraît-il trois microns de côté. Il peut donc passer 150 coronavirus côte à côte, et au carré cela nous donne 22 500 virus par maille – en multipliant par le nombre de maille que je ne connais pas cela doit donner des millions de virus pouvant passer simultanément.» Un virus de 100 nanomètres Sur le fond, l'ordre de grandeur du virus par rapport aux mailles du masque, détaillé sur ce schéma, n'est pas en soi incorrect. En clair : le virus est effectivement plus petit que les fibres. Bruno Lina, directeur du Centre national de référence des virus des infections respiratoires, membre du Conseil scientifique (qui recommande dans sa dernière communication le port du masque à l'extérieur en présence d'autres personnes), confirme à CheckNews qu'un coronavirus mesure environ 100 nanomètres (et non 20 nanomètres comme indiqué sur le blog), soit 0,1 micron. D'autres travaux scientifiques partagent des données similaires. Par ailleurs, selon les recommandations de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé sur la confection des masques dits grand public, ces derniers doivent être en mesure de bloquer des particules de trois microns. C’est cette différence de taille qui fait clamer aux antimasques leur inutilité. Pourtant, c’est là que l’argument tombe. Un consensus scientifique existe en effet autour de la principale voie de contamination du virus, véhiculé par la projection de gouttelettes. Gouttelettes et milieu humide Bruno Lina explique : «Ce schéma n'est pas pertinent. Les virus sont portés par des gouttelettes qui lui permettent de rester infectieux, en se trouvant dans une atmosphère humide. Ces gouttelettes ont un diamètre supérieur aux espaces entre les fibres du masque. Les virus et ces gouttelettes se déposent donc sur le masque et ne le franchissent pas.» Le spécialiste ajoute : «En revanche, lors de la manipulation de masques souillés, il est possible de se contaminer les mains.» Raison pour laquelle les experts hygiénistes continuent d'encourager un ensemble de mesures – distanciation physique, port du masque, lavage des mains – au lieu d'une seule. Cordialement Affirmation à vérifier Selon un schéma, les masques en tissu ne seraient pas efficaces contre le Covid-19. Conclusion Faux. Les masques sont suffisants pour bloquer les gouttelettes.
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