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| - La copie d'un mandat d'arrêt émis par le FBI à l'encontre de Pavel Durov est relayée sur les réseaux sociaux.Méfiance, il s'agit d'un faux : aucun document de cette nature n'est présenté sur le site de l'institution américaine.Le patron de Telegram a été arrêté en vertu d'un mandat de recherche émis contre lui par des enquêteurs français, visant diverses infractions de sa messagerie cryptée.
Mis en examen, le patron de Telegram Pavel Durov est poursuivi pour ne pas avoir agi contre la diffusion de contenus criminels sur la messagerie. Il doit se plier à un lourd contrôle judiciaire et s'est vu notifier une interdiction de quitter la France. L'arrestation du PDG, le 24 août, a été motivée par l'émission contre lui d'un mandat de recherche par des enquêteurs français, mais des internautes assurent que l'homme de 39 ans se trouverait aussi dans le collimateur des États-Unis. Sur le réseau X, la copie d'un prétendu mandat d'arrêt du FBI à son encontre. Attention : il s'agit d'un faux.
Aucune d'extradition à l'ordre du jour
Si des comptes anglophones relaient ce document, il est également propagé par des comptes français, qui ne mettent pas en doute son authenticité. "Cela signifie-t-il que la France pourrait l'extrader vers les États-Unis ?", demande un internaute, reprenant une interrogation émis outre-Atlantique.
Un détour par le site du FBI permet toutefois de couper court à ces spéculations. Le service fédéral de police judiciaire ne présente en effet aucune fiche au nom de Pavel Durov, même si l'auteur du message originel tente de le faire croire à l'aide d'une nouvelle capture d'écran trompeuse, retouchée par ordinateur. Le fondateur de Telegram n'est donc pas sous le coup d'une arrestation outre-Atlantique, et encore moins sujet à une extradition vers les États-Unis.
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Comme l'avait révélé TF1 le 24 août, Pavel Durov est fiché en France au FPR (le fichier des personnes recherchées). Il avait au-dessus de la tête un mandat de recherche français émis par l'Office mineurs (OFMIN) de la Direction nationale de la police judiciaire française, sur la base d'une enquête préliminaire. Les poursuites engagées en France sont pour l'instant les seules qui le visent, contrairement à ce que prétendent les comptes qui assurent l'inverse.
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