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  • Au-delà de leur dimension sportive, les Jeux olympiques présentent de nombreux enjeux sécuritaires.Près de 1800 renforts internationaux sont venus prêter main forte à la France pour sécuriser l'événement.Ces agents étrangers ne peuvent toutefois effectuer ni contrôles, ni interpellations. "Sus papeles por favor." Ce n'est ni à Madrid, ni Barcelone qu'un internaute dit avoir entendu cette phrase, mais à la station de métro Châtelet, en plein cœur de Paris. Sur les réseaux sociaux, un Parisien affirme ce mercredi 17 juillet avoir été contrôlé par "la Guardia Civil", l'équivalent de la gendarmerie en Espagne. Une autre vidéo, devenue virale le même jour, montrerait quant à elle "une force de police étrangère intervenir" dans la capitale la veille pour "arrêter un homme soupçonné de vol". "Les policiers espagnols ont pris en chasse l'individu", lit-on en légende de la vidéo, vue trois millions de fois. Si l'on sait que près de 1800 renforts internationaux sont venus prêter main forte à la France pour sécuriser les Jeux olympiques cet été, ces agents étrangers peuvent-ils réellement effectuer des contrôles et des interpellations ? Nous avons vérifié. 350 renforts venus d'Espagne Sur la vidéo enregistrée dans cette station du centre de la capitale, l'une des plus grandes du monde, on voit effectivement plusieurs policiers appréhender un individu. Parmi eux, un membre de la fameuse garde civile espagnole, comme l'indique l'inscription en jaune sur son gilet pare-balle. Comment l'expliquer ? Auprès de TF1info, le ministère de l'Intérieur rappelle que Direction de la coopération internationale de sécurité (DCIS) pilote tout au long de la période des Jeux olympiques le déploiement d'environ 1800 renforts originaires d'une quarantaine de pays partenaires. Parmi eux, 350 hommes et femmes venus d'Espagne pour prêter main forte à la France, ce qui en fait le contributeur le plus important à ce dispositif. Ces effectifs sont arrivés le 11 juillet sur le territoire, d'après le ministère de l'Intérieur espagnol. Ce jeudi matin, des membres de la brigade cynophile étaient par exemple mobilisés dans l'Arena Paris Sud, comme le montre une vidéo publiée sur leur page Instagram. Mais au-delà des démineurs, des gardes-frontières ou des spécialistes de la fraude documentaire, c'est aussi une "unité d'intervention de la police et de la brigade mobile de la police des transports" qui est arrivée sur le territoire, précise Madrid dans un communiqué. S'ils seront essentiellement déployés dans les gares, les aéroports et autour des 39 sites olympiques, ces renforts étrangers ne disposent "d'aucune prérogative judiciaire" sur le sol français. Comme nous l'expliquions déjà dans ce précédent article au sujet de l'aide venue du Qatar, l'objectif est de "sécuriser" les zones d'affluence, mais aussi d'assurer "une présence rassurante pour leurs compatriotes" venus assister aux compétitions. Raison pour laquelle ils ne sont jamais seuls mais "systématiquement mobilisés aux côtés des forces de sécurité intérieure françaises", souligne la place Beauvau. Une information confirmée par le ministère de l'Intérieur espagnol. Sur son site, il indique que les policiers "se déplaceront avec leur propre matériel pour mener des activités opérationnelles dans les lieux demandés par les autorités françaises" et "effectueront des patrouilles de sécurité citoyenne pour la surveillance et la prévention de la délinquance aux côtés des agents français". Une stratégie qui pourrait expliquer l'interpellation survenue ce mardi dans le métro parisien, au cours de laquelle un gendarme espagnol a participé à la mission auprès d'une dizaine de policiers français. Lire aussi CARTE INTERACTIVE - JO 2024 : escrime, voile, basket... Où auront lieu les épreuves olympiques ? En résumé, contrairement à ce que laissent entendre les internautes, les agents étrangers venus en renfort ne pourront pas effectuer des contrôles en toute autonomie, ni mener des interpellations. Par ailleurs, si la France a fait appel à des moyens internationaux, cela n'est pas le signe d'une défaillance particulière. La France avait fait de même au Qatar, lors du Mondial de football de 2022. Pour l'occasion, 220 membres de la gendarmerie nationale et de la sécurité civile s'étaient rendus à Doha afin d'épauler les forces de l'ordre sur place. Idem, il y a quelques semaines, lorsque des policiers français ont participé à la sécurité dans les dix villes hôtes de l'Euro en Allemagne. Vous souhaitez nous poser des questions ou nous soumettre une information qui ne vous paraît pas fiable ? N'hésitez pas à nous écrire à l'adresse lesverificateurs@tf1.fr. Retrouvez-nous également sur X : notre équipe y est présente derrière le compte @verif_TF1LCI.
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