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| - Non, Santé publique France n’a pas utilisé la phrase « l’hétérosexualité n’est plus tendance » dans une campagne contre les discriminationsFAKE OFF•Santé publique France a lancé une campagne pour lutter contre les discriminations visant les LGBT+. Un faux visuel, associant le logo de l’organisme et la phrase « l’hétérosexualité n’est plus tendance », est relayé sur les réseaux sociaux
20 Minutes Fake off
L'essentiel
- Le 17 mai, Santé publique France a publié des visuels montrant des personnes se prenant dans les bras pour alerter sur les discriminations et violences subies par les personnes LGBT+.
- Un faux visuel, associant le logo de l’organisme public et la phrase « l’hétérosexualité n’est plus tendance », est partagé sur les réseaux sociaux.
- Ce visuel ne fait pas partie de la campagne de Santé publique France.
Vous les avez peut-être vues dans une gare ou dans le métro. Depuis le 17 mai, journée internationale de lutte contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, Santé publique France diffuse cinq affiches montrant des embrassades afin de lutter contre les discriminations qui visent les personnes LGBT+. Sur l’une de ces affiches, on peut lire « Oui, mon père est gay », sur une autre « Oui, ma coloc est lesbienne ».
Sur les réseaux sociaux, la campagne est détournée avec l’ajout d’un visuel qui ne fait pas partie de la campagne. La phrase « L’hétérosexualité n’est plus tendance » a ainsi été ajoutée sur un visuel reprenant le logo de l’organisme public.
FAKE OFF
Santé publique France n’a pas communiqué avec cette phrase. Celle-ci ne figure pas dans le kit de communication de cette campagne. Pour celle-ci, Santé publique France a choisi ce slogan : « Face à l’intolérance, à nous de faire la différence ».
Pour sensibiliser les Français, l’organisme public diffuse une vidéo de deux minutes, des podcasts ainsi que les cinq affiches montrant des embrassades. Ces visuels sont relayés sur Internet ainsi que dans les gares ou sur le mobilier urbain. La campagne doit durer trois semaines et s’accompagne aussi du lancement d’un site Internet, questionsexualite.fr.
Santé publique France souligne que le risque d’épisode dépressif caractérisé, de pensées suicidaires ou de tentative de suicide est deux fois plus élevé chez les personnes lesbiennes, gay ou bi par rapport aux personnes hétérosexuelles.
La police et la gendarmerie ont enregistré en 2020 1.590 victimes de crimes ou délit « anti-LGBT ». Un chiffre en baisse de 19 % par rapport à 2019, mais l’année 2020 a été marquée par la crise sanitaire et deux confinements, rappelle le ministère de l’Intérieur. Le nombre de victimes enregistré par les forces de l’ordre était en revanche en progression en 2019 et 2018.
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