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  • Régulièrement présenté comme une figure des mouvements "antivax", le médecin Denis Agret a réagi à une décision récente de l'ANSM.Selon lui, le classement de 11 vaccins sur une liste de substances "vénéneuses" prouverait leur dangerosité.L'ANSM conteste ces affirmations et met en avant le besoin "d’harmoniser les conditions de prescription et de délivrance". Une autorité sanitaire a-t-elle reconnu la dangerosité de plusieurs vaccins en France ? Dans un communiqué du 13 septembre dernier, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a expliqué que 11 vaccins allaient à présent être classés "sur la liste I des substances vénéneuses". Une décision expliquée en quelques lignes seulement, et qui conduit à ce que "leur dispensation en pharmacie" soit dorénavant "soumise à une prescription obligatoire". Cette communication de l'agence a été relayée sur les réseaux, notamment par un médecin nommé Denis Agret, très populaire parmi les sphères antivax. Dans un message désormais supprimé (le compte de l'intéressé est aujourd'hui supprimé), le praticien controversé a expliqué que ces vaccins "sont des substances vénéneuses, donc dangereuses pour les êtres humains". Des affirmations trompeuses. S'adapter aux modifications de la législation Faut-il voir dans cette décision de l'ANSM une preuve de la dangerosité des vaccins contre la rubéole, la rougeole, les oreillons ou l'hépatite B ? TF1info a sollicité l'institution pour comprendre cette décision. L'agence rappelle tout d'abord que "l’article 33 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2023 a élargi les compétences des pharmaciens et des infirmiers en matière de prescription de certains vaccins", sous couvert d'avoir suivi une formation spécifique. Dans ce contexte, l’ANSM a soumis "l’ensemble des vaccins à une prescription médicale obligatoire", la seule exception à ce jour concernant les vaccins grippaux et contre le Covid. "Ce changement découle d'une harmonisation avec le droit européen, tout ce qui est injectable devant être soumis à prescription", avait expliqué en septembre Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). En médecine, sauf exception, la réglementation européenne prévoit que "l’administration parentérale [par injection, NDLR] d’un médicament nécessite au préalable une prescription médicale", nous confirme l'ANSM. L'institution insiste sur le fait que "la réglementation française, telle que décrite aux articles L.5132-1 et suivants du Code de la santé publique, prévoit que les substances actives entrant dans la composition des médicaments concernés soient inscrites sur l’une des listes des substances vénéneuses par décision de la Directrice générale de l’ANSM". Si cette formulation de "substances vénéneuses" peut inquiéter au premier abord, il s'agit d'une "terminologie juridique", nous indique-t-on, "issue du Code de la santé publique". La procédure d'inscription à ces listes n'a rien de spécifique aux vaccins. Elle est en effet "appliquée de la même façon en routine pour l’ensemble des médicaments autorisés en France et soumis à prescription", précise l'Agence. Lire aussi Vaccins Covid et effets secondaires : le ministre de la Santé allemand a-t-il évoqué des dégâts "consternants" ? En ce qui concerne précisément les vaccins, l'ANSM ajoute qu'il "s’agissait d’harmoniser leurs conditions de prescription et de délivrance dans la mesure où ils pouvaient jusqu’à présent relever d’une prescription médicale obligatoire ou facultative pour une même indication thérapeutique". Dans les faits, "ce n’était pas toujours cohérent d’un vaccin à un autre", si bien que la situation en vigueur jusqu'alors, "née d’un héritage historique et non justifiée", nécessitait "d’être régularisée". En résumé, cette décision prise en septembre relève simplement d'ajustements réglementaires, afin de se conformer à la législation. Elle a accompagné l'élargissement des compétences des pharmaciens et des sages-femmes en matière de vaccination, décidé cette année. Rappelons enfin que les vaccins, comme l'ensemble des médicaments mis sur le marché, sont soumis à la délivrance d'autorisations spécifiques par les autorités, afin notamment d'évaluer leur bénéfice-risque. Vous souhaitez nous poser des questions ou nous soumettre une information qui ne vous paraît pas fiable ? N'hésitez pas à nous écrire à l'adresse lesverificateurs@tf1.fr. Retrouvez-nous également sur X : notre équipe y est présente derrière le compte @verif_TF1LCI.
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