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  • Conflit israélo-palestinien : Gare à cette photo détournée accusant Israël d'utiliser du phosphore blancFAKE OFF•Sur les réseaux sociaux, de nombreuses publications reprennent la photo d’une petite fille au corps brûlé. Ce cliché n’a pourtant rien à voir avec le conflit israélo-palestinien Tom Hollmann L'essentiel - De nombreuses publications sur les réseaux sociaux partagent la photo d’une jeune fille au corps brûlé, qui prouverait qu’Israël ferait usage de bombes au phosphore blanc sur la population palestinienne dans le cadre du conflit en cours avec le Hamas. - Si l’adolescente a bien été brûlée par des bombes au phosphore blanc, la photo a été prise 2009 au nord de Kaboul, en Afghanistan, lors d’un conflit armé entre les forces de l’OTAN et des talibans. - Israël a bien fait usage de phosphore blanc à la fin des années 2000 dans la bande de Gaza, mais aucune information ne permet d’affirmer que ce serait le cas aujourd’hui. Alors que le conflit fait rage au Proche-Orient entre Israël et le Hamas, de nombreuses publications sur les réseaux sociaux accusent l’armée israélienne, Tsahal, de faire usage de bombes au phosphore blanc sur la population palestinienne lors de bombardements. « Jusqu’où iront-ils dans la cruauté ? », accuse un utilisateur d’Instagram. La publication, accompagnée d’une capture d’écran, montre une jeune fille grièvement blessée. Plusieurs publications similaires sont visibles sur Twitter et Facebook. A chaque fois, la photo de la victime est suivie d’une même accusation : « Israël utilise du phosphore blanc pour bombarder Gaza ».a Ce composé chimique est détenu par de nombreuses armées à travers le monde pour ses propriétés sur le champ de bataille – de nuit, son explosion permet d’éclairer le théâtre des combats, tandis que de jour, il crée d’importants boucliers de fumée. Sur les populations, toutefois, « le phosphore blanc provoque de graves brûlures thermiques et chimiques qui pénètrent souvent jusqu’aux os, sont lentes à guérir et sont susceptibles de provoquer des infections », dénonce l'ONG Human Rights Watch. Le protocole III additionnel à la Convention sur certaines armes classiques de l’ONU, adopté en 1980, interdit l’utilisation de cette substance contre des populations civiles, mais n’exclut par son utilisation pour les autres usages, déplore l’ONG. Si Israël a déjà fait usage de bombes au phosphore blanc sur la population palestinienne dans le passé, cette photo est sortie de son contexte. 20 Minutes fait le point sur cette image. FAKE OFF Cette photo d’une jeune fille au corps brûlé n’a rien à voir avec le conflit israélo-palestinien. Elle a été prise par le photojournaliste Rafiq Maqbool pour l’agence Associated Press, le 9 juin 2009, dans l’hôpital américain de la base de Bagram, en Afghanistan. L’image et ses crédits sont visibles dans de nombreux articles disponibles en ligne, comme ici, dans des publications de Stripes et de ABC News reprenant une dépêche d’Associated Press. D’après une dépêche Reuters, cette jeune Afghane gravement brûlée se nomme Razia Rahman. Elle a été victime d’un bombardement au phosphore blanc dans un conflit armé entre les forces de l’OTAN, alors principalement composée de troupes françaises, et des Talibans dans le nord de Kaboul. Razia et sa famille sont les premiers civils connus à avoir été victime de phosphore blanc en Afghanistan, écrit l’agence de presse. Au moment de la publication de cette dépêche, en mai 2009, ni les forces de l’Otan, ni les Talibans n’avaient reconnu être à l’origine de la frappe. Une archive de juin 2009, également filmée par Associated Press et disponible sur YouTube, montre la sortie de l’hopital de la jeune fille, le soulagement de sa famille, et l’émotion des soignants. Pourquoi Israël est accusé de faire usage de phosphore blanc ? Si Israël est aujourd’hui accusé de faire usage de phosphore blanc sur la population palestinienne, c’est sans doute parce que l’utilisation de cette substance par Tsahal a été confirmée dans le passé. En 2009, Human Rights Watch, dès l’année 2009, avait alerté la communauté internationale sur les dommages collatéraux provoqués par l’usage de phosphore blanc par l’armée israélienne contre des groupes armés palestiniens. Israël avait nié pendant des mois avant d’admettre, dans un rapport publié en juillet 2009, qu’il en avait fait usage de telles bombes dans le cadre des usages autorisés par le droit international. Human Rights Watch s'oppose à cette version des faits, rapportant notamment que des obus au phosphore avaient explosé sur une habitation au nord de la bande de Gaza, tuant cinq membres d’une famille, et en blessant gravement cinq autres. Aujourd’hui, aucune information ne permet d’affirmer qu’Israël ferait usage de phosphore blanc contre la population palestinienne dans son récent conflit avec le Hamas.
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