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  • Selon Marie Toussaint, tête de liste des Écologistes aux élections européennes, la Russie a reçu deux fois plus d’argent de l'UE que l'Ukraine depuis février 2022.Un constat bien réel, dû aux importations d'énergies russes... qui ne cessent de diminuer. À moins de deux semaines des élections européennes, le conflit en Ukraine est au cœur des débats politiques et chaque candidat se voit interrogé sur la nature du soutien à apporter à Kiev. Le 27 mai sur BFMTV, (nouvelle fenêtre) Marie Toussaint a estimé que l’envoi de troupes françaises sur le sol ukrainien ne pouvait être envisagé si le financement de l’économie de guerre de Vladimir Poutine se poursuivait. "La réalité, c’est que nous avons financé deux fois plus Poutine pour son gaz que nous n’avons aidé l’Ukraine", affirme la tête de liste des Écologistes. Et de fait, l'Europe a longtemps été dépendante de Moscou pour son pétrole et son gaz. Si le pétrole russe est soumis à embargo (nouvelle fenêtre) depuis fin 2022, les importations de gaz se poursuivent, bien qu'elles tendent à se réduire de plus en plus. En 2023, elles ne représentaient plus que 15% (nouvelle fenêtre) de l'approvisionnement total de l'UE, avant de remonter à 19% sur les trois premiers mois de l'année 2024, selon des chiffres que nous nous sommes procurés (nouvelle fenêtre). Contacté par TF1info, l’entourage de Marie Toussaint précise que la candidate "fait régulièrement référence aux 85 milliards d’euros d’aide versés à l’Ukraine entre février 2022 et fin 2023, qu'elle met en regard à l'importation depuis la Russie, sur la même période, de plus de 160 milliards d’énergies fossiles par les pays de l’UE". Près de 90 milliards d'euros alloués à l'Ukraine Sur cette période (nouvelle fenêtre), l’UE a ainsi versé "plus de 81 milliards d'euros sous la forme de financement, d'appui budgétaire et d'aide humanitaire". D’autres aides ne sont pas envoyées directement sous forme de liquidités en Ukraine, mais sont destinées par exemple à l’accueil des réfugiés ou prennent la forme de "soutien militaire". Ce qui explique que le montant global alloué par l’UE était de 143 milliards d’euros à la fin de l'année. Certains montants devront d’ailleurs être remboursés par l’Ukraine après la guerre, comme nous l’expliquions ici (nouvelle fenêtre). Aujourd'hui, le soutien européen à l’Ukraine s'élève à près de 90 milliards d’euros (nouvelle fenêtre), selon l’institut Kiel, un organisme de recherche allemand faisant référence en la matière. Par ailleurs, 50 milliards d'euros d’aides supplémentaires ont récemment été votés (nouvelle fenêtre) par les dirigeants européens, dont 17 milliards de dons directs. Une somme devant être donnée au pays au fur et à mesure, sur une période de quatre ans. Le GNL russe particulièrement convoité S’agissant des versements à la Russie, la candidate écologiste renvoie aux chiffres (nouvelle fenêtre) du Centre de recherche sur l'énergie et l'air pur (CREA), qui recense les exportations d’énergie russe depuis 2022. Des données évolutives, accessibles via le site Russian Fossil Tracker (nouvelle fenêtre). La plateforme étant actualisée en permanence, nous n’avons pu confirmer ce montant arrêté à la fin de l’année 2023. Mais à ce jour, l’UE a versé 195 milliards d’euros (nouvelle fenêtre) à la Russie depuis 2022 pour importer ses énergies fossiles, dont 84,724 milliards d'euros pour le gaz (43% du financement). Soit plus du double de l'aide financière jusqu'ici envoyée en Ukraine. "Marie Toussaint a insisté plus particulièrement sur le gaz car il s’agit d’un combustible qui n’est pas soumis aux sanctions de l’UE et que la France continue d’importer sous forme de GNL", souligne son entourage, disant attendre que "la France prenne ses responsabilités et qu'elle cesse ses importations de GNL russe qui financent la guerre en Ukraine". Lire aussi Des armes occidentales pour frapper la Russie ? Poutine menace les "petits pays" européens Si la France et l’Europe continuent d'acheter du gaz à la Russie, tout en cherchant à se défaire de leur dépendance, c’est en particulier sa forme liquéfiée -le GNL- qui les intéresse pour sa facilité de transport. Bruxelles songe désormais à imposer des sanctions sur le gaz, toute forme confondue. Le 8 mai, pour la première fois, une proposition de la Commission européenne visant le GNL a été débattue lors d'une réunion des ambassadeurs des États européens. Vous souhaitez nous poser des questions ou nous soumettre une information qui ne vous paraît pas fiable ? N'hésitez pas à nous écrire à l'adresse lesverificateurs@tf1.fr. Retrouvez-nous également sur X : notre équipe y est présente derrière le compte @verif_TF1LCI.
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