schema:text
| - La présidente du groupe LFI à l'Assemblée, Mathilde Panot, a assuré que la Terre avait connu la semaine la plus chaude depuis 100.000 ans.Un record, qui vient directement des relevés de l’Organisation météorologique mondiale, instance de l’ONU.Et qui a été franchi durant la semaine du 3 au 9 juillet.
L’Europe suffoque et l’été est loin d’être terminé. Sur le continent et dans le monde, on ne compte plus les vagues de chaleur, sans cesse plus graves et récurrentes. Interrogée sur Franceinfo sur les mesures politiques à prendre en période de canicule, Mathilde Panot a voulu insister sur la réalité du réchauffement climatique. "L’alerte est plus grave que ça. Nous avons connu en juillet les sept jours les plus chauds sur les 100.000 dernières années", a souligné la présidente des députés LFI ce 19 juillet.
Une température moyenne de 17,24 degrés
Un chiffre très officiel, passé relativement inaperçu. Il provient directement de relevés de l’instance météo de l’ONU, à partir de données préliminaires et rendues publiques le 10 juillet. Ainsi, plusieurs records de températures quotidiennes ont été battus la semaine du 3 au 9 juillet dernier, d’après l’Organisation météorologique mondiale (OMM). "Selon une analyse provisoire basée sur des données de réanalyse du Japon nommées JRA-3Q, la température mondiale moyenne le 7 juillet était de 17,24 degrés Celsius. C'est 0,3 °C au-dessus du précédent record de 16,94 °C du 16 août 2016 – une année El Niño forte", détaille l’OMM dans un communiqué.
Lire aussi
"Températures normales pour un été" : le ministre Marc Fesneau repris de volée par des climatologues
Ce bilan record succède aux relevés de juin : le mois dernier n'a jamais été aussi chaud sur notre planète, dépassant "de loin le précédent record de juin 2019". L’un des responsables se trouve être le phénomène El Niño. Avec lui, d’autres records seront battus dans les prochains mois, a déjà prévenu Michael Sparrow, chef du Programme mondial de recherche sur le climat : "Pendant l'année El Niño, les températures sont également plus élevées dans l'atmosphère, car la chaleur se déplace des océans vers l'atmosphère. (…) On peut s'attendre à des températures beaucoup plus élevées avec El Niño dans la seconde moitié de l'année, c'est-à-dire vers octobre et novembre". Dans ce contexte, l’OMM rappelle que "les températures record sur terre et dans l'océan ont des effets potentiellement dévastateurs sur les écosystèmes et l'environnement".
Vous souhaitez nous poser des questions ou nous soumettre une information qui ne vous paraît pas fiable ? N'hésitez pas à nous écrire à l'adresse lesverificateurs@tf1.fr. Retrouvez-nous également sur Twitter : notre équipe y est présente derrière le compte @verif_TF1LCI.
|