About: http://data.cimple.eu/claim-review/5e6b1522bb2acdc100ce93c59fa26ae0e55443d36f245715c6d5e929     Goto   Sponge   NotDistinct   Permalink

An Entity of Type : schema:ClaimReview, within Data Space : data.cimple.eu associated with source document(s)

AttributesValues
rdf:type
http://data.cimple...lizedReviewRating
schema:url
schema:text
  • Des internautes alertent sur le travail de chercheurs de l'Université de Boston.Ils auraient créé une "nouvelle souche du Covid-19" qui serait mortelle "huit fois sur dix".C'est une fausse information issue d'une interprétation erronée du travail de cette équipe américaine. La recherche serait-elle incapable d'apprendre de ses erreurs ? Ou pire, souhaiterait-elle les répéter ? C'est, en substance, les questions qui échauffent certains esprits complotistes. Depuis ce lundi 17 octobre, internautes et figures de cette sphère alertent sur les travaux d'une équipe de chercheurs de l'Université de Boston. D'après eux, elle aurait "créé une nouvelle souche du Covid-19" en laboratoire, à partir du variant Omicron et de la souche originale venue de Wuhan. Ce nouveau variant "tue l'hôte infecté dans 80% des cas", croit par exemple savoir Florian Philippot. Derrière ce message alarmiste, quelle réalité ? Des informations "fausses et inexactes" Au cœur des quelque 58.000 publications à ce sujet, une seule et même source (nouvelle fenêtre). Un article du Daily Mail. Publié le 17 octobre, son titre est on ne peut plus clair. (nouvelle fenêtre) "L'université de Boston crée une nouvelle souche mutante du Covid-19 qui a un taux de mortalité de 80%." Dans les colonnes du quotidien britannique, on découvre que des chercheurs auraient "ajouté la protéine spike d'Omicron à la souche originale de Wuhan (...)" afin de créer le variant "le plus infectieux de tous les temps". "Huit souris sur dix infectées par la souche créée en laboratoire sont mortes au laboratoire de l'Université de Boston", assure le tabloïd. Une révélation qui prouverait que la recherche sur la manipulation des virus se poursuit, malgré les craintes qu'une pratique similaire ait pu être au cœur de l'épidémie de Covid-19 (nouvelle fenêtre). De quoi inquiéter les adeptes des théories farfelues, qui se demandent si ces scientifiques sont "fous". "Ils continuent les expériences de gain de fonction (nouvelle fenêtre) et créent des virus mortels !", craint l'une d'elle, quand un autre se demande "dans quel but" ces travaux sont réalisés. "Ils préparent la dernière vague", croit deviner un dernier. Lire aussi LES VÉRIFICATEURS - Le Covid, une fuite de laboratoire ? Ce que l'on sait après plus de deux ans de spéculations Il n'en est rien. En jetant un œil sur les travaux au cœur de la polémique (nouvelle fenêtre), on découvre que le tabloïd a complètement déformé les recherches américaines. En réalité, l'étude visait à examiner la protéine "Spike" du variant Omicron (nouvelle fenêtre)en la comparant avec la souche originale. Afin d'observer certaines différences entre les deux virus, l'équipe du National Emerging Infectious Diseases Laboratories (NEIDL) a utilisé un modèle animal très particulier, chez qui le Covid-19 (source originale) "provoque une infection mortelle". Ultra-sensible au virus, cette espèce de souris a succombé huit fois sur dix au virus original. A contrario, "tous les animaux infectés avec Omicron ont survécu (nouvelle fenêtre)". "Ces résultats indiquent que la protéine Spike n'est pas le principal déterminant de la pathogénicité d'Omicron chez les souris", concluent les chercheurs. Ce n'est donc rien d'autre que la source originale du virus, celle de Wuhan, qui a tué les petits rongeurs. BU is refuting a series of false media claims about research at its National Emerging Infectious Diseases Laboratories. In a statement, the University called the reporting “false and inaccurate.” Details ⬇️ https://t.co/8H0lvoQgkB — Boston University (@BU_Tweets) October 18, 2022 En résumé, l'étude n'a rien à voir avec les travaux sur les gains de fonction - ces expériences au cours desquelles les virus sont délibérément manipulés pour être plus infectieux ou mortels - comme le craignent les internautes. D'ailleurs, dès le lendemain de ces pseudo révélations, l'Université de Boston a réfuté l'article britannique, le qualifiant de "faux et inexact". Dans un communiqué, l'Université affirme au contraire que "cette recherche a rendu la réplication du virus moins dangereuse". De son côté, le directeur du NEIDL, Ronald Corley, accuse ceux qui diffusent cette rumeur d'avoir donné "un caractère sensationnel" au message. "Cette déclaration déforme non seulement les résultats de l'étude, mais aussi ses objectifs." Vous souhaitez nous poser des questions ou nous soumettre une information qui ne vous paraît pas fiable ? N'hésitez pas à nous écrire à l'adresse lesverificateurs@tf1.fr. Retrouvez-nous également sur Twitter : notre équipe y est présente derrière le compte @verif_TF1LCI.
schema:mentions
schema:reviewRating
schema:author
schema:datePublished
schema:inLanguage
  • French
schema:itemReviewed
Faceted Search & Find service v1.16.115 as of Oct 09 2023


Alternative Linked Data Documents: ODE     Content Formats:   [cxml] [csv]     RDF   [text] [turtle] [ld+json] [rdf+json] [rdf+xml]     ODATA   [atom+xml] [odata+json]     Microdata   [microdata+json] [html]    About   
This material is Open Knowledge   W3C Semantic Web Technology [RDF Data] Valid XHTML + RDFa
OpenLink Virtuoso version 07.20.3238 as of Jul 16 2024, on Linux (x86_64-pc-linux-musl), Single-Server Edition (126 GB total memory, 3 GB memory in use)
Data on this page belongs to its respective rights holders.
Virtuoso Faceted Browser Copyright © 2009-2025 OpenLink Software