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  • Le bras de fer entre la ville de Paris et l’État se poursuit à propos de la grève des éboueurs contre la réforme des retraites.La majorité présidentielle met aujourd’hui en avant une archive de 2016, dans laquelle Anne Hidalgo procéderait à la réquisition. Au 11e jour de grève des éboueurs à Paris, opposés à la réforme des retraites, l’État va procéder à la réquisition d’agents municipaux pour reprendre la collecte des déchets. Pour ce faire, Anne Hidalgo a transmis à la préfecture de police la liste de l’ensemble des agents de propreté de la ville de Paris, comprenant plus de 4000 noms et adresses. Depuis le début de la semaine, un vrai bras de fer se joue entre l’État et la mairie, qui refuse de procéder à ce type de réquisitions en soutien au mouvement social. Dans ce contexte, l’exécutif met en avant les contradictions de la maire de Paris, qui n’aurait pas toujours exprimé sa solidarité envers les éboueurs parisiens. Sur RMC (nouvelle fenêtre), Olivier Grégoire a voulu être ferme. "La blague a assez duré", a considéré la ministre chargée des PME, du commerce et du tourisme, renvoyant Anne Hidalgo à sa position de 2016, en pleine contestation sociale de la loi Travail… initié par un gouvernement PS, sa famille politique. À l’époque, la maire aurait fait cesser le mouvement de grève des éboueurs. "Que la maire de Paris ait ses opinions politiques, qu’elle soutienne la grève et les éboueurs qui font grève, très bien. En revanche, qu’elle confonde son opinion politique avec des questions de salubrité publique, ce n’est pas acceptable. Ce que je ferais (en tant que maire de Paris), c’est ce qu’elle a fait en 2016, elle avait réquisitionné des sites d’incinération, de décharges, elle avait fait appel à des équipes du privé pour soulager un peu l’insalubrité, l’amoncellement des poubelles." "Les ordures seront ramassées", assure Anne Hidalgo Pour rappel, une réquisition est une prérogative de puissance publique (nouvelle fenêtre) de l’administration, qui "contraint en la forme unilatérale des personnes physiques ou morales à fournir des prestations de service (…) en vue de satisfaire un besoin d’intérêt général". Concrètement, il s’agit ici de réquisitionner des agents de propreté pour exécuter la mission d'enlèvement des déchets. En juin 2016, les éboueurs s’étaient mis en grève pour protester contre la loi Travail de la ministre de l’époque, Myriam El Khomri. Tous les arrondissements n'étaient pas touchés (nouvelle fenêtre), certains dépendant des services municipaux, d’autres d’entreprises privées comme Veolia et Pizzorno Environnement. Qu’a donc fait Anne Hidalgo ? Une archive de l’édile circule aujourd’hui sur Twitter, à la lumière de l’actualité, retrouvée par des comptes favorables à la majorité (nouvelle fenêtre). Celle-ci date du 10 juin 2016. Sur RMC (nouvelle fenêtre), la maire de Paris revient ce jour-là sur l’arrêt du ramassage des ordures et les moyens entrepris par la municipalité, alors que l’Euro 2016 commence tout juste dans plusieurs villes de France, dont la capitale. "Nous avons pu accéder aux garages dans lesquels sont les camions bennes qui permettent le ramassage des ordures à Paris. Nous avons mobilisé la collecte privée pour nous aider à résorber tout cet existant qui n’est pas tolérable. Je l’ai dit, je ne veux pas que la ville soit dans cet état." Paris solidaire du mouvement social contre la #ReformeDesRetraites ! Les personnels des crèches, les égoutiers ou les éboueurs ont des métiers pénibles et ne peuvent pas travailler deux ans de plus. Merci à tous ces héros du quotidien qui font vivre le service public. pic.twitter.com/Kjo7148EyQ — Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) March 15, 2023 Deux jours avant, la ville de Paris indiquait par voie de communiqué (nouvelle fenêtre) avoir été "contrainte de recourir à la force publique. La police est intervenue sur deux garages, qui ont été débloqués dans le calme, sans incident. Elle a également engagé le redéploiement d’une partie de ses effectifs et de ses moyens, au maximum de leurs capacités, pour soulager les arrondissements les plus touchés, les axes très fréquentés ou encore les quartiers populaires". Concrètement, la ville redéploie la collecte des sociétés privées dans les arrondissements concernés par un ramassage public, selon une dépêche de l’AFP du 9 juin. À aucun moment, une réquisition des agents de propreté de la ville n’est mise en place ici. Le 12 juin, la situation "s’améliore un tout petit peu", écrivions-nous alors (nouvelle fenêtre) à propos de l’évolution de la contestation. "Ce week-end, les 2, 5e, 6e, 8e, 9e, 12e, 14e, 16e, 17e et 20e arrondissements ont ainsi pu bénéficier d'un petit coup de propre : un ramassage a permis de réduire de 2.850 à 1.570 tonnes les déchets sur la voie publique." 9400 tonnes de déchets à ramasser Le 13 juin, le sujet des ordures à Paris est quasiment résolu, avec "96% du stock résiduel ramassé". "La Ville de Paris a mobilisé tous les moyens publics et privés à sa disposition pour aboutir à un retour à la normale le plus rapide possible, et ce malgré la poursuite du mouvement de grève. Les agents municipaux et les personnels des entreprises privées ont déployé depuis des efforts particulièrement importants", selon le communiqué du jour (nouvelle fenêtre). Aucune réquisition n’est évoquée ici non plus. D’ailleurs, le conseiller de Paris Aurélien Véron, du groupe de l'opposition, défend lui-même cette version (nouvelle fenêtre) sur Twitter. "2016: Hidalgo avait fait intervenir les FDO pour débloquer 2 garages à camions-bennes, réorganisé les tournées des non-grévistes et demandé aux entreprises privées de ramasser les ordures aussi dans les arrdts gérés par la régie. Pas de réquisition mais dialogue avec les grévistes + reprises de travail pour 1/1 ou 1 journée." Aujourd’hui, 9400 tonnes de déchets s’accumulent dans les rues de Paris, selon les informations de TF1-LCI, bien que la Ville de Paris assure en ramasser 3000 quotidiennement. Car la mairie recourt tout de même à des agents privés pour agir "sur des urgences absolues" comme aux abords des crèches. Cela ne constitue "pas du tout du travail de substitution", a assuré le premier adjoint de Paris Emmanuel Grégoire, avant d'ajouter : "Jamais Anne Hidalgo et les élus de cette majorité ne s'engageraient à briser un mouvement de grève". Vous souhaitez nous poser des questions ou nous soumettre une information qui ne vous paraît pas fiable ? N'hésitez pas à nous écrire à l'adresse lesverificateurs@tf1.fr. Retrouvez-nous également sur Twitter : notre équipe y est présente derrière le compte @verif_TF1LCI.
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