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  • Question posée par Kerem le 02/03/2020 Bonjour, Votre question fait référence à cette vidéo partagée par Clément Martin, le porte-parole du mouvement politique d'extrême droite Génération identitaire avec ce commentaire : «Les migrants n'ont aucune limite, regardez ceux-là qui font exprès de faire pleurer leurs enfants pour les amener ensuite devant les caméras. Ils sont prêts à tout pour entrer en Europe, il faut les en empêcher !» Une version également partagée par d'autres personnes hostiles aux migrants comme l'eurodéputée du Rassemblement national Virginie Joron, qui trouve «lamentable de frapper ses enfants pour les faire pleurer afin de mieux se victimiser devant les caméras». Avant qu'elle ne soit partagée par les antimigrants, la vidéo, où l'on distingue plusieurs adultes portant des protections sur la bouche dans un bois rempli de différentes fumées, a aussi été partagée avec une tout autre version. Selon la journaliste Jenan Moussa, qui travaille pour la chaîne de télévision Al-Aan TV, basée à Dubaï, la vidéo montre «des enfants [qui] s'étouffent presque sous les gaz lacrymogènes tirés par les gardes grecs sur les migrants rassemblés à la frontière greco-turque». La journaliste a été l'une des premières à diffuser la vidéo. Lorsque l'adulte tape sur le dos de la jeune fille en pantalon rouge, ce serait donc pour l'aider à respirer. Children almost suffocating from tear gas fired by Greek guards at migrants gathered on Turkish Greek border. @akhbar pic.twitter.com/K8qZmfgzef— Jenan Moussa (@jenanmoussa) March 2, 2020 CheckNews a cherché ses premières occurrences de ces images. Remarquant qu'elle avait déjà été partagée par d'autres comptes dès le 1er mars, nous avons consulté des photos de différentes agences de presse et déterminé ainsi qu'elle a été prise près de la frontière greco-turque, du côté de la ville d'Edirne en Turquie. A la recherche d'autres images et contacts sur place, nous avons utilisé la fonction qui permet d'indiquer la géolocalisation d'une photo sur Instagram. Dans ce cas, nous avons utilisé comme lieu, la Pazarkule Sınır Kapısı, c'est-à-dire la porte d'entrée de la frontière de Pazarkule. Parmi les nombreuses publications, nous avons pu identifier les comptes de certains photographes. Parmi les comptes qui relayaient la vidéo qui nous intéressent, un photographe indiquait qu'elle avait été filmée par le compte de la photographe Elif Kürleyen, basée à Edirne. Des gestes pour lutter contre le gaz lacrymogène, selon des photographes présents sur place Contactée par CheckNews, la photographe turque confirme qu'elle est bien à l'origine de ces images, postées sur Instagram le 1er mars à 14h51 et raconte : «Les soldats grecs ont souvent envoyé des bombes lacrymogènes et des grenades assourdissantes pour chasser les réfugiés rassemblés à la frontière. Les gens qui se trouvaient là-bas, dont nous, ont été très durement touchés par le gaz. Les enfants toussaient constamment et leurs yeux les brûlaient. Au moment où j'enregistrais la vidéo, la famille présente sur la vidéo est venue en courant de la frontière vers la zone intérieure. La petite fille apparaissant sur la vidéo a été affectée par le gaz et avait des difficultés à respirer. Pour faciliter la respiration de l'enfant, ils l'ont retourné et l'ont frappé dans le dos. Ils ont également tenu son visage au-dessus de la fumée pour réduire la sensation de brûlure dans les yeux. Nous nous sommes fait la même chose pour réduire la brûlure dans nos yeux.» Egalement présent ce dimanche dans le camp de migrants, le photographe Caner Baser confirme à CheckNews que les images ont été captées par son amie Elif Kürleyen. Il a également dénoncé l'usage de lacrymogène contre des enfants sur place, dans une vidéo publiée sur Instagram et assure que «beaucoup de monde» faisait les mêmes gestes pour aider les enfants à respirer en leur tapant dans le dos et en les plaçant au-dessus de la fumée pour réduire leurs douleurs aux yeux. Joint par CheckNews, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés indique que «la situation à la frontière greco-turque s'est un peu calmée après des tensions ce week-end». Son porte-parole, Boris Cheshirkov, basé en Grèce, explique qu'«il est évident que nous avons vu des informations sur l'usage de gaz lacrymogène et de grenades assourdissantes. Nous notons que parmi les gens qui se trouvent sur place, il y a de nombreuses personnes vulnérables, ou des familles, avec des enfants en bas âges et il est important de traiter ces personnes de manière appropriée». Cordialement Ecoutez le podcast hebdo des coulisses de CheckNews. Cette semaine : des migrants accusés de «mise en scène» à la frontière gréco-turque Affirmation à vérifier Des migrants frappent leurs enfants pour les faire pleurer afin de mieux se victimiser devant les caméras. Conclusion Faux. Il s'agit de gestes pour lutter contre les gaz lacrymogènes.
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