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  • Un député espagnol a interrogé le gouvernement sur la "manipulation de la météo".Selon Pablo Cambronero, la sécheresse historique dans le pays serait liée aux "chemtrails".Retour sur cette théorie qui assimile les traces laissées par les avions à de l'épandage qui supprimerait les nuages. La formule est quasi-mathématique. Pour chaque actualité, il y a au moins une théorie folle. Dernier exemple en date, la sécheresse historique à laquelle doit faire face l'Espagne. Alors que le pays "est en voie de désertification", selon l'expression utilisée par l'ONU, certains y voient le résultat d'une volonté des puissants. Si bien que, devant le Parlement espagnol, le député Pablo Cambronero a demandé le plus sérieusement du monde si "le gouvernement manipule la météo par l'épandage de produits chimiques". Une question qui fait ressurgir cette vieille théorie des "chemtrails". Aucune validité scientifique, chimique ou logistique Cette idée est apparue dans les zones les plus rurales de l'Espagne, comme le rappelle la revue espagnole Climatica Lamarea (nouvelle fenêtre). Car dans ce pays surnommé le "potager de l'Europe", les ravages de la sécheresse s'y font sentir depuis plusieurs années. Mais au lieu d'y voir la conséquence du réchauffement climatique, dont le lien avec le manque d'eau est clairement établi (nouvelle fenêtre), une autre théorie a émergée. Celle de précipitations volontairement supprimées par le gouvernement, via les "chemtrails". Pour rappel, derrière cet anglicisme qui est la contraction de "chemical" ("chimique") et "trails" ("trainées"), on trouve l'idée selon laquelle les traînées blanches créées par le passage des avions seraient composées d'agents chimiques délibérément répandus. La raison pour orchestrer une telle manipulation évolue en fonction du contexte. En février 2022, certains pensaient que ces traces de condensations étaient des "poussières intelligentes qui activent le Covid-19", quand d'autres affirmaient quelques années auparavant (nouvelle fenêtre) que le but était de "réguler la population". Dans cette variante espagnole, les avions traverseraient le ciel à l'approche d'un nuage en pulvérisant de l'iodure d'argent afin d'empêcher les pluies. Cette substance insoluble dans l'eau qui attire l'humidité est par exemple utilisée dans l'industrie alimentaire pour conserver la fraîcheur de certains aliments, comme les biscuits. Ici, les objectifs prétendument recherchés sont nombreux. Certains y voient la main d'un puissant lobbying du tourisme, qui préfère voir les pluies se déverser ailleurs. D'autres imaginent qu'un rationnement de l'eau permettrait de contrôler la population. Au-delà de nier l'impact du réchauffement climatique (nouvelle fenêtre)et de se faire de l'écho de la théorie farfelue des chemtrails, déjà largement démentie, cette rumeur ne tient pas sur le plan scientifique. D'une part, cet élément scientifique n'est pas capable d'absorber l'humidité, comme peuvent le penser les adeptes de cette théorie. D'ailleurs, en météorologie, un tel agent a plutôt l'effet inverse. Il permet à la vapeur d'eau de se condenser plus facilement... Et augmente donc les risques de pluie. Pour preuve, c'est cette technique qu'ont voulu utiliser les autorités au Japon pour les Jeux olympiques en 2008. Voulant éviter à tout prix de gâcher la cérémonie d'ouverture de l'événement, ils ont aspergé le ciel d'iodure d'argent pour avancer les précipitations. Un "programme de modification météorologique" qui avait mobilisé plus de 30.000 personnes, 7000 canons antiaériens, 5000 lance-roquettes et une trentaine d'avions, précisait notamment Le Figaro (nouvelle fenêtre)à l'époque. Car en plus de la barrière chimique, cette idée est aussi inconcevable sur le plan logistique. Tenter d'absorber un nuage par des aérosols demanderait un dispositif bien plus important que de discrets avions. Dans une publication à ce sujet sur Twitter, (nouvelle fenêtre) un météorologue espagnol faisait une comparaison très visuelle. Supprimer un nuage grâce à la chimie demanderait que l'engin répande l'équivalent de quatre stades de foot. Face à une sécheresse historique, ceux qui la subissent cherchent donc des responsables. Mais au lieu d'y voir un dangereux effet du réchauffement climatique, sur lequel les scientifiques alertent avec rigueur, certains préfèrent hurler au complot. Et recycler la vieille rumeur des "chemtrails". Une façon bien facile de gagner en visibilité, à l'heure où les climato-sceptiques investissent les réseaux sociaux. Vous souhaitez nous poser des questions ou nous soumettre une information qui ne vous paraît pas fiable ? N'hésitez pas à nous écrire à l'adresse lesverificateurs@tf1.fr. Retrouvez-nous également sur Twitter : notre équipe y est présente derrière le compte @verif_TF1LCI.
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