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  • Valérie Hayer cherche à sensibiliser sur les inégalités salariales encore observées au sein de l'UE.Selon la tête de liste Renaissance aux élections européennes, les femmes toucheraient en moyenne 13% de moins que les hommes.Un chiffre attesté par les relevés d'Eurostat, où la France ne fait pas figure d'exemple. Mise à jour du 28/05/2024 : une première version de cet article stipulait que les chiffres avancés par Eurostat étaient ajustés pour tenir compte des écarts de temps de travail entre les hommes et les femmes, ce qui n'était pas le cas. Le passage en question a été modifié en conséquence. Une rencontre pour partager sa vision de l'UE et les combats qu'elle juge importants à mener. Talonnée dans les sondages (nouvelle fenêtre) par Raphaël Glucksmann à l'approche des élections européennes, Valérie Hayer a répondu ces derniers jours à une invitation de la CFDT. Un échange d'une demi-heure ayant notamment permis à la tête de liste de la majorité présidentielle d'évoquer l'(in)égalité salariale entre les hommes et les femmes, qui demeure un sujet de préoccupation à ses yeux. "Il est intolérable qu’il existe toujours un écart salarial de 13% entre Européennes et Européens à travail égal", déplore la candidate. Des écarts qui se resserrent légèrement Lorsque l'on compare la moyenne des rémunérations entre les hommes et les femmes au sein de l'UE, on constate que ces dernières étaient payées 36,7% de moins que leurs homologues masculins en 2018, selon les chiffres fournis (nouvelle fenêtre) par la Commission européenne. Nous sommes ici assez loin du chiffre avancé par Valérie Hayer, ce qui s'explique par le fait que l'eurodéputée effectue une comparaison à travail égal. La candidate se réfère à la situation de femmes et d'hommes occupant des postes similaires, avec des niveaux de compétence et d'expérience comparables, sans effectuer un parallèle global entre la rémunération moyenne des hommes et des femmes. Lire aussi Les inégalités salariales femmes-hommes, un motif de démission pour trois quarts des salariées Les dernières données disponibles, compilées par Eurostat (nouvelle fenêtre), lui donnent globalement raison : l'écart de rémunération moyen s'établissait en 2022 à 12,7%, en légère diminution par rapport aux chiffres enregistrés dix ans auparavant (16,4%). Ils sont en tout cas très proches des 13% évoqués devant les membres de la CFDT. Du côté de la Commission européenne, qui détaille ses plans d'action pour lutter contre ces inégalités, on souligne (nouvelle fenêtre) que "l'écart de rémunération entre les femmes et les hommes est un symptôme de déséquilibres structurels entre les sexes dans les représentations économiques, l'accès à l'éducation et les responsabilités familiales". Les emplois fortement féminisés ont tendance à être systématiquement sous-évaluésCommission européenne Une série d'éléments peuvent expliquer ces écarts notables. On découvre ainsi que "la surreprésentation des femmes dans des secteurs relativement peu rémunérés, tels que les soins, la santé et l'éducation" joue un rôle. Il s'avère que "les emplois fortement féminisés ont tendance à être systématiquement sous-évalués". La Commission pointe aussi du doigt la "part inégale du travail rémunéré et non rémunéré" entre hommes et femmes, au détriment de ces dernières, ou bien encore la persistance d'une "discrimination salariale", qui entraîne une moindre rémunération des salariées. Le retard de la France, l'exception du Luxembourg Les statistiques nous permettent de constater d'importantes disparités entre les pays de l'UE. Si Valérie Hayer souhaite mobiliser autour de cette question, la France ne figure pas parmi les bons élèves à l'échelle du Vieux continent. L'écart y est de l'ordre de 13,9%, nettement supérieur à celui observé en Italie (4,3%) ou en Belgique (5%). Le Luxembourg montre pour sa part l'exemple, puisque la différence se fait en faveur des femmes, (0,7% mieux payées), un cas de figure unique en Europe. Vous souhaitez nous poser des questions ou nous soumettre une information qui ne vous paraît pas fiable ? N'hésitez pas à nous écrire à l'adresse lesverificateurs@tf1.fr. Retrouvez-nous également sur Twitter : notre équipe y est présente derrière le compte @verif_TF1LCI.
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