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  • L'otage israélienne Noa Argamani aurait été maintenue en captivité à Gaza, au domicile d'un journaliste palestinien d'Al Jazeera.Une version reprise par Tsahal, mais qui comporte de nombreuses zones d'ombre et qui n'est étayée par aucune preuve. C’est la fin de huit mois de captivité pour quatre Israéliens. Otages du Hamas depuis le 7 octobre, ils ont été libérés le 8 juin par Tsahal, alors qu’ils se trouvaient dans le camp de réfugiés de Nuseirat, au centre de la bande de Gaza. Parmi eux, figurait Noa Argamani. Chacun se souvient de l’enlèvement spectaculaire à moto (nouvelle fenêtre) de la jeune femme de 25 ans, qui participait ce matin-là au festival Nova, dans le sud d’Israël. Une rumeur relayée par l'armée La rumeur a un tweet pour origine : celui de Rami Abdu (nouvelle fenêtre), directeur de l'Observatoire Euro-Med des Droits de l'Homme -une organisation indépendante basée à Genève (Suisse). Le 8 juin, Ramni Abdu partage une photo d’une chambre, censée être le lieu de détention de Noa Argamani, accompagnée de "détails" sur l’opération menée. L’armée israélienne se serait alors servi d’une échelle pour entrer au domicile du Dr Ahmed Al-Jamal, père du journaliste Abdallah Aljamal avec qui il vivait. Tous deux auraient été exécutés, ainsi que l’épouse de ce dernier, Fatima, et leur fille, Zainab. L’accusation est alors reprise par Tsahal… qui finit par changer de version (nouvelle fenêtre) et indiquer que Noa Argamani n’était pas en captivité chez le journaliste et ses proches, mais bien les trois autres otages libérés ce jour-là : Almog Meir Jan, Andrey Kozlov et Shlomi Ziv. Pour procéder à la libération des quatre otages, les forces israéliennes ont ciblé deux appartements, comme raconte le New York Times (nouvelle fenêtre) : l’un, près du marché de Nuseirat, où était détenue Noa Argamni. L’autre situé dans un autre immeuble de la même résidence, où se trouvaient les trois autres otages. Le raid a finalement eu lieu dans ces deux bâtiments, faisant de nombreuses victimes collatérales. Au moins 274 Palestiniens y ont été tués, selon un bilan du Hamas qui ne peut être vérifié par des sources indépendantes. Mais cela ne signifie pas qu’un ou plusieurs otages ont été retrouvés chez le journaliste Abdallah Aljamal. D’après CNN (nouvelle fenêtre), ce dernier vivait au premier étage de l’immeuble, tandis que les trois otages ont été retrouvés au troisième étage. Pour l’heure, l’armée israélienne n’a pas apporté de preuves à ce qu’elle avançait. Lorsque nous la sollicitons en quête d'éléments supplémentaires, elle indique simplement qu'"il peut être confirmé qu'Abdallah Aljamal était un agent de l'organisation terroriste Hamas, qui retenait les otages Almog Meir Jan, Andrey Kozlov, et Shlomi Ziv dans sa maison familiale à Nuseirat". Une "tribune" pour Al Jazeera Ce qui est certain, c’est que présenter cet homme comme un journaliste d’Al Jazeera est trompeur. Dans un communiqué, le média qatari a réfuté la version israélienne (nouvelle fenêtre), expliquant qu’"Abdullah Al-Jamal n’a jamais travaillé avec le réseau, mais qu'il a contribué à une tribune libre en 2019". Voici que l’on peut dire de son parcours. Né et vivant à Gaza, l’homme avait été diplômé (nouvelle fenêtre) de l’université islamique en 2020. Sur son profil Facebook (nouvelle fenêtre), il indiquait être "journaliste à l'Agence palestinienne de presse et d'information" et au "Ministère du Travail Médias dans la bande de Gaza". Ce qui corroborerait la thèse israélienne d’un ancien emploi au sein d'un ministère du Hamas. Si la période n'est pas renseignée, Abdallah Aljamal semblait se consacrer depuis à la profession de journaliste indépendant. Il a bien écrit un article pour Al Jazeera en janvier 2019, que nous avons retrouvé (nouvelle fenêtre) et qui portait sur des témoignages de cas de torture dans les prisons israéliennes. "Les opinions exprimées dans cet article sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement la position éditoriale d'Al Jazeera", est-il précisé en bas de page. Sa fiche auteur (nouvelle fenêtre) est toujours en ligne sur le site d’Al Jazeera et renvoie à ce seul article. Lire aussi VIDÉO - À Paris, l'ex-otage franco-israélienne Mia Schem raconte le cauchemar de sa captivité à Gaza Depuis 2019, le journaliste palestinien semble surtout avoir travaillé pour un site, pour qui il racontait le quotidien et la guerre depuis Gaza : The Palestine Chronicle, un "webzine indépendant (nouvelle fenêtre) qui consacre l’essentiel de son contenu à la Palestine et à Israël" et qu’Israël accuse d’être pro-Hamas. L’ensemble de ses publications sont toujours en ligne. Dans un article (nouvelle fenêtre), le site basé à Washington a rendu hommage à son journaliste, mort le 8 juin et "bien connu à Gaza". Vous souhaitez nous poser des questions ou nous soumettre une information qui ne vous paraît pas fiable ? N'hésitez pas à nous écrire à l'adresse lesverificateurs@tf1.fr. Retrouvez-nous également sur X : notre équipe y est présente derrière le compte @verif_TF1LCI.
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