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  • : Vrai ou faux Le budget 2025 va-t-il "augmenter de 40% les impôts des entreprises qui fabriquent en France", comme l'a affirmé Bernard Arnault ? "C'est la taxation du made in France." Bernard Arnault, PDG du numéro un mondial du luxe, LVMH, a vivement dénoncé l'augmentation prévue des impôts sur les entreprises françaises lors d'une conférence de presse le 29 janvier. Une sortie qui n'est pas passée inaperçue. Le milliardaire avait dans son viseur une surtaxe provisoire de l'impôt sur les sociétés, prévue dans le cadre du budget de l'Etat pour 2025. "Quand on revient en France et qu'on voit qu'on s'apprête à augmenter de 40% les impôts des entreprises qui fabriquent en France, c'est incroyable. Pour pousser à la délocalisation, c'est idéal !", a-t-il ironisé, quelques jours avant l'adoption, via l'usage du 49.3, du projet de loi de finances, lundi 3 février à l'Assemblée. Sa prise de parole a fait réagir plusieurs personnalités des sphères politique ou économique, et notamment le président du comité stratégique des centres E.Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, qui a critiqué, sur LCI, la menace de quitter le pays émise par l'homme le plus riche de France (ce que l'intéressé a formellement démenti dans la foulée). Cyrielle Chatelain, cheffe de file du groupe écologiste à l'Assemblée nationale a pour sa part assuré sur Europe 1 que le "déficit explose" parce que "les plus grandes entreprises et les plus grandes fortunes" ne sont plus mises à contribution. "Bernard [Arnault], chacun doit faire sa part", a-t-elle tancé. À l'inverse, à droite, Eric Ciotti a soutenu le PDG, menaçant sur X de s'opposer à un budget qui taxerait à 40% les plus grandes entreprises françaises. Quelques centaines d'entreprises concernées Bernard Arnault faisait effectivement allusion à la surtaxe d'impôt sur les sociétés, une contribution temporaire actée dans le budget 2025. "Pour les redevables dont le chiffre d'affaires au titre de l'exercice au cours duquel la contribution est due et au titre de l'exercice précédent est inférieur à 3 milliards d'euros, le taux de la contribution exceptionnelle est fixé à 20,6%", précise l'article 11 du projet de loi de finances. Pour les sociétés dont le chiffre d'affaires dépasse les 3 milliards d'euros, cette contribution est fixée à 41,2%. Ce qui concernera quelques centaines d'entreprises françaises, et non l'ensemble "des entreprises qui fabriquent en France", comme l'a déclaré Bernard Arnault. Mais pour celui qui a annoncé une chute de 17% de son bénéfice net annuel en 2024 (à 12,55 milliards d'euros) et un recul de 2% du chiffre d'affaires de son groupe (à 84,7 milliards d'euros), la pilule a du mal à passer. "Ce mécanisme de surtaxe pour les grandes entreprises a été discuté avec les entreprises, notamment par le Medef. Il a été accepté, et vu comme un geste de solidarité", avait expliqué le ministre de l'Economie et des Finances, Eric Lombard, le 6 janvier sur France Inter, pour justifier le fait de conserver une mesure qui figurait déjà dans le budget présenté par le gouvernement Barnier avant sa censure. "Cet accord reste et demeure". Seule différence notable : cet impôt exceptionnel ne sera en vigueur que pour un an, au lieu de deux. Et il devrait tout de même rapporter quelque 8 milliards d'euros dans les caisses de l'Etat. La fiscalité, une obsession pour Bernard Arnault Bernard Arnault, qui était présent à l'investiture de Donald Trump, a également évoqué les appels du pied que lui font les autorités américaines pour qu'il intensifie sa présence outre-Atlantique, où LVMH compte déjà sept ateliers, des vignobles, près de 1 200 boutiques et emploie plus de 43 000 personnes. "Nous sommes fortement sollicités par les autorités américaines pour continuer nos implantations (...) Dans l'environnement actuel, c'est quelque chose qu'on regarde sérieusement." Avec ses champagnes, sacs, et autres cosmétiques, le groupe de luxe réalise un quart de son chiffre d'affaires aux Etats-Unis. Et le milliardaire redoute les probables droits de douane que Donald Trump veut imposer aux produits européens. Interrogé à ce sujet, il a répondu "préférer ne pas s'exprimer et essayer d'agir tranquillement". Des déclarations qui ne surprennent "pas du tout" Raphaëlle Bacqué, journaliste au Monde et coautrice de Successions, invitée de franceinfo le 29 janvier. "L'essentiel du lobbying de Bernard Arnault depuis des décennies, c'est sur la fiscalité, souligne-t-elle. C'est quelque chose de très important pour son groupe, dans son parcours", poursuit la journaliste, qui rappelle qu'en 1981, "au moment où les socialistes étaient arrivés au pouvoir, il s'était exilé aux Etats-Unis. C'est d'ailleurs comme cela qu'il a rencontré Donald Trump, puisqu'il avait investi dans l'immobilier à New York". Raphaëlle Bacqué précise que Bernard Arnault avait voulu récidiver en Belgique lors de l'élection de François Hollande en 2012, et qu'il a ouvert des usines pour fabriquer les produits LVMH au Texas lors du premier mandat de Donald Trump. Pourrait-il, pour autant, délocaliser toutes ses usines ? "Ça paraît difficile, mais c'est toujours possible", estime-t-elle. "Je n'ai bien entendu jamais dit que nous allions délocaliser le groupe LVMH. Cette affirmation est fausse, a toutefois assuré l'homme le plus riche de France dans un communiqué publié par son groupe sur X en réponse aux propos de Miche-Edouard Leclerc. Le groupe LVMH est fier d'employer directement et indirectement près de 200 000 personnes en France, et d'être année après année le premier recruteur privé de France." Lancez la conversation Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.
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