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  • Ukraine : Elon Musk a-t-il raison de dire que la moitié du pays est pro-russe ? PrudenceFAKE OFF•En se servant dune carte, le milliardaire américain a expliqué sur Twitter qu’en Ukraine certaines régions avaient des majorités russes et préféraient la Russie. Mais l’image date de 2012 Lina Fourneau L'essentiel - Sur Twitter, lors d’un débat avec le sénateur américain Lindsay Graham, Elon Musk, a expliqué qu’une grosse partie de l’Ukraine se sentait pro-russe et préférait même la Russie. - Pour se justifier, le patron de Tesla se sert d’une carte des élections législatives en Ukraine de 2012. Sur l’image, le pays est effectivement divisé en deux sur les votes en faveur d’un parti pro-russe. - Seulement, comme l’explique une chercheuse de l’Ifri auprès de 20 Minutes, la carte est très datée et la situation n’est plus comparable à 2012 en Ukraine. Qu’est-ce qu’a encore fait Elon Musk ? Une question récurrente sur les réseaux sociaux où le patron de Tesla ne manque pas de se faire remarquer. Tout commence ce mardi, lors d’un tweet où Elon Musk s’est mis à dos l’Ukraine en proposant un sondage à savoir : Seriez-vous favorable à une paix entre la Russie et l’Ukraine ? Selon lui, un accord de paix serait possible et reposerait en partie sur des compromis de l’Ukraine, notamment la réorganisation des élections dans les régions annexées et l’adoption de la Crimée par la Russie. Tout ceci sans contrepartie russe. Un vote qui n’est pas passé inaperçu auprès des responsables politiques, de Kiev jusqu’à Washington. « Avec tout le respect que je dois à Elon Musk - et je le respecte - je dirais qu’il doit comprendre les faits de l’invasion russe de l’Ukraine », a pointé le sénateur Lindsay Graham, avant d’ajouter : « Suggérer que nous mettions fin à l’invasion russe en donnant simplement à la Russie des parties de l’Ukraine - après toutes les souffrances - est stupide. C’est aussi un affront à la bravoure des Ukrainiens qui se battent pour défendre leur patrie. » Et forcément, Elon Musk a réagi quelques heures plus tard : « En supposant que vous croyiez que la volonté du peuple compte, nous devrions, dans toute région de conflit donnée, soutenir la volonté de ceux qui y vivent. La majeure partie de l’Ukraine veut sans équivoque faire partie de l’Ukraine, mais certaines parties orientales ont des majorités russes et préfèrent la Russie ». Pour se justifier, ce dernier utilise une carte des élections législatives de 2012 en Ukraine, où le parti pro-russe représenté en bleu serait bien majoritaire. Mais cette illustration est-elle légitime encore aujourd’hui ? 20 Minutes fait le point. FAKE OFF En Ukraine, des élections législatives ont effectivement bien eu lieu en 2012. A cette occasion, les électeurs se rendaient aux urnes pour élire les 450 députés de la Rada, le Parlement ukrainien. C’est le Parti des régions qui sort en tête avec 185 sièges, suivi par l’Union panukrainienne « Patrie » qui remportait alors 101 sièges. Les résultats divisent le pays, comme le montre la carte produite par un homme dénommé Vasyl Babych. Comme l’indique le milliardaire, le Parti des régions est bien celui visible en bleu sur la carte. En Ukraine, le parti est considéré comme régionaliste - comme son nom l’indique - et surtout pro-russe. Toutefois, l’affirmation d’Elon Musk est un peu erronée. « Voter pour un parti pro-russe ne veut pas dire vouloir rejoindre la Russie. Les Ukrainiens tenaient à l’indépendance du pays », résume Tatiana Jean, directrice du centre Russie-NEI, à l’Ifri (Institut français des relations internationales). Cette dernière cite notamment le résultat du référendum en Ukraine de 1991, qui après la chute de l’URSS, a voté à 92 % oui à la question : « Êtes-vous favorable à la déclaration d’indépendance de l’Ukraine ? ». Une carte trop datée Qui plus est, cette carte a dix ans désormais. Entre la guerre dans le Donbass, l’annexion de la Crimée et le conflit actuel, il est difficile d’analyser la situation actuelle selon une image si datée. « Même les Ukrainiens qui étaient contre Maidan, ne voulaient pas être sous occupation russe ou faire partie de la Russie. Cela a beaucoup estompé la division entre l’Est et l’Ouest en Ukraine. A fortiori aujourd’hui », nous explique Tatiana Jean. Une info douteuse ? Passez par WHATSAPP Il est vrai qu’en 2019, de nouvelles élections ont changé la donne. L’Ukraine voit cette année-là l’arrivée au pouvoir de Volodymyr Zelensky. Aux législatives, son parti « Serviteur du peuple » l’emporte avec 43 % des voix, soit 254 sièges. Le deuxième parti du pays, toujours pro-russe désormais connu sous le nom de « Plateforme d’opposition » est largement affaibli avec 11,4 %, soit 43 sièges. Difficile donc de comparer le poids politique des partis russophiles en 2012 et aujourd’hui, en témoigne la carte ci-dessous qui est bien plus actuelle. À lire aussi
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