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  • Résultats Présidentielle 2022 : Marine Le Pen n'a pas félicité Emmanuel Macron publiquement, une « entorse » à la tradition républicaine ?FAKE OFF•Battue au second tour de l’élection présidentielle dimanche, Marine Le Pen s’est abstenue de féliciter Emmanuel Macron dans son discours Romarik Le Dourneuf L'essentiel - Marine Le Pen s’est exprimée dimanche quelques minutes après l’annonce des résultats qui l’ont donnée perdante au second tour de l’élection présidentielle. Et la candidate du Rassemblement national s’est bien gardée de féliciter le président élu. - Des analystes politiques et des internautes ont critiqué cette omission, justifiant qu’elle aurait rompu avec une tradition républicaine de la Ve République. - En réalité, seuls trois candidats battus ont adressé le soir-même leurs félicitations. Alain Poher, Lionel Jospin et… Marine Le Pen en 2017. «Emmanuel Macron ne fera rien pour réparer les fractures du pays », « les Français manifestent ce soir le souhait d’un contre-pouvoir fort à celui d’Emmanuel Macron »… Lors de son discours dimanche soir après l’annonce des résultats du second tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen a évoqué à plusieurs reprises le nom de son adversaire. Pourtant, à aucun moment elle ne lui a adressé ses félicitations. Un point qui heurte certains analystes politiques et internautes, lesquels se sont offusqués d’un manque de respect d’une « tradition républicaine » voulant que le candidat vaincu félicite en public son vainqueur le soir même. Une manière de reconnaître la défaite et d’entériner le résultat de l’élection. Si, plus tard dans la soirée, son entourage a confirmé un appel au président élu pour le féliciter, la candidate du Rassemblement national a-t-elle brisé une coutume de la Ve République ? On fait le point. FAKE OFF Féliciter son adversaire pour sa victoire, c’est sport, mais ce n’est pas automatique. Une chose est sûre : sous la Ve, tous les candidats battus au second tour ont eu un mot pour le vainqueur : « C’est une manière de reconnaître le verdict des urnes », explique Mathias Bernard, professeur d’Histoire contemporaine et des mouvements politiques à l’Université de Clermont-Auvergne. Seule exception au tableau : François Mitterrand. Battu par Charles de Gaulle en 1965, la rumeur lui prête la justification suivante : « Vous voyez Gambetta féliciter Napoléon III ? » Pour les félicitations, c’est une autre paire de manches. Seuls trois candidats défaits les ont adressées en public le soir de l’élection. Alain Poher, en 1969 : lisant le télégramme qu’il a envoyé à Georges Pompidou, il raconte envoyer ses « félicitations personnelles ». Puis Lionel Jospin en 1995 : « Une majorité a voté pour Jacques Chirac, je le félicite pour son élection à la présidence de la République et je lui souhaite bonne chance. » Et la troisième n’est autre que Marine Le Pen en 2017. Le soir du second tour, elle déclare avoir appelé Emmanuel Macron « pour le féliciter ». Les bons vœux plus tendances D’autres ont assuré a posteriori l’avoir fait en privé, comme Valéry Giscard d’Estaing après sa défaite face à François Mitterrand en 1981, ou Ségolène Royal en 2007 face à Nicolas Sarkozy. Mais ils se sont gardés de le faire devant les caméras. Ils se sont limités à des vœux de réussite envers le nouveau président et les Français, comme François Mitterrand à « VGE » en 1974 et Nicolas Sarkozy à François Hollande en 2012. « C’est davantage cette courtoisie qui fait tradition républicaine, précise Mathias Bernard, une marque de reconnaissance du suffrage et de "fair-play" », commente Mathias Bernard. Les Le Pen à contre-courant Ce fair-play donc, seuls Jean-Marie et Marine Le Pen, en 2002 et en 2022, y ont dérogé en ne citant leur adversaire que pour critiquer ses positions. Une posture attendue pour le père, un peu plus surprenante pour la fille, selon Mathias Bernard : « Cela va à l’encontre de son entreprise de dédiabolisation établie depuis des années. » Mais pour l’universitaire, cette attitude n’est sans doute pas sans rapport avec la campagne pour les législatives, lancée avant même le second tour par Jean-Luc Mélenchon : « Habituellement, il y a une "trêve des confiseurs" au soir du second tour. Mais avec les trois blocs forts qui sont ressortis de cette présidentielle, les différents élans constatés et la proximité des législatives, Marine Le Pen n’avait peut-être pas envie de clore la campagne électorale. »
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