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  • Selon un internaute, l'indicateur thermique de Météo-France ne mesure que les températures en ville.Cet outil permettrait à l'agence officielle de la météorologie d'exagérer l'ampleur du réchauffement climatique.C'est une accusation trompeuse qui s'appuie sur des arguments fallacieux. La nouvelle avait fait les gros titres : 2022 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée en France. Sauf que selon certains, les outils utilisés par par Météo-France pour arriver à une telle conclusion seraient truqués. Dans une publication vue plus de 113.000 fois ce mercredi 29 mars, un internaute a accusé "l'indicateur thermique" du service météorologique d'être trompeur. Il affirme que cet outil ne mesure que les "températures urbaines". Qu'en est-il réellement ? Un cahier des charges très précis D'après cet internaute (nouvelle fenêtre), l'indicateur utilisé par Météo-France pour alerter sur le réchauffement climatique (nouvelle fenêtre) en cours s'appuie sur "une moyenne de 30 stations triées sur le volet". Pour lui, l'agence aurait volontairement choisi des zones densément peuplées où les températures se réchauffent plus vite du fait de l'urbanisation (nouvelle fenêtre). "Paradoxalement, 28 des 30 stations sont dans des zones de plus de 300 habitants par km²", argue-t-il dans sa publication. Dès lors, ce panel ne serait pas pertinent pour quantifier le réchauffement climatique dans le pays, mais seulement "la température dans les villes très denses et ayant une forte urbanisation". Sauf que cet internaute, devenu un climato-sceptique notoire (nouvelle fenêtre), fait de nombreux raccourcis. D'une part, les stations en questions ne sont pas situées au milieu de villes très peuplées, contrairement à ce qu'il veut faire croire. Par exemple, les données publiques sur le poste (nouvelle fenêtre) que l'internaute place proche de Marignane (Bouches-du-Rhône) permet de découvrir qu'il se situe dans une zone dégagée, bien loin de la deuxième ville de France, Marseille (images visibles ici (nouvelle fenêtre)). Deuxièmement, le choix de la localisation doit respecter une série de critères très stricts. "Elle doit répondre à un ensemble d'éléments compris dans la classification réalisée par l'Organisation météorologique mondiale (OMM)", souligne Gaétan Heymes. Auprès de TF1info, l'ingénieur prévisionniste pour Météo-France explique que ces stations sont notamment classées en fonction du "dégagement de chaleur des instruments, de la végétation et des sources de chaleur à proximité". Un cahier des charges scrupuleux, détaillé dans une note technique de l'agence météorologique. (nouvelle fenêtre) Objectif : que les postes soient le plus "représentatifs possible". Or, deux tiers des stations utilisées par Météo-France (21 sur 30) respectent la classe 1 ou 2 (nouvelle fenêtre), pour lesquelles "les perturbations de température sont très faibles". Seules quatre stations descendent jusqu'à la classe 3 - avec une marge d'erreur de 1°C - et cinq chutent en classe 4, dont l'erreur peut aller jusqu'à 2°C. Au-delà de ces seules considérations, le prévisionniste à l'agence officielle de la météorologie rappelle que ces stations sont "représentatives du climat français". "Elles sont réparties dans différentes régions, et peuvent être déplacées en fonction des modifications dans l'environnement." Lire aussi LES VÉRIFICATEURS - Comment les climatosceptiques investissent Twitter en quête de visibilité En résumé, non seulement le panel utilisé par Météo-France pour mesurer son indicateur thermique est représentatif des températures sur le territoire, mais il est aussi scrupuleusement encadré par une organisation météorologique internationale. Pas de quoi remettre en doute la véracité du réchauffement climatique en France. Pour rappel, s'il existe bien quelques climatologues qui rejettent ce principe, une méta-analyse publiée en 2016 concluait que 97% des articles publiés et évalués par les pairs sur le sujet sont d'avis qu'un réchauffement planétaire est en cours et que l'activité humaine a un impact sur les températures. Vous souhaitez nous poser des questions ou nous soumettre une information qui ne vous paraît pas fiable ? N'hésitez pas à nous écrire à l'adresse lesverificateurs@tf1.fr. Retrouvez-nous également sur Twitter : notre équipe y est présente derrière le compte @verif_TF1LCI.
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