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  • La ministre Aurore Bergé souhaite "lever les obstacles" rencontrés par les couples français tout au long de leur projet familial.En marge de l'annonce d'une série de mesures, elle explique qu'un couple sur quatre rencontre des difficultés à avoir un enfant.Ce chiffre, mis en avant dans un rapport parlementaire l'an passé, provient d'une étude conduite par l’Ined et l’Inserm. Destiné aux jeunes parents, un congé familial devrait voir le jour en 2025 et leur permettre de s'arrêter de travailler plus facilement pour garder leur bébé. Une mesure mise en avant par la ministre des Solidarités et des Familles, Aurore Bergé. Dans une interview donnée à L'Express mercredi 8 novembre, elle souligne par ailleurs que sa mission "est d’accompagner celles et ceux qui veulent fonder une famille et se voient obligés de différer ce projet, de restreindre leur envie d’enfants ou d’y renoncer". Il est ainsi important à ses yeux de lever "le tabou de l’infertilité", dans un pays où "un couple sur quatre [...] rencontre des difficultés à concevoir un enfant". 3,3 millions de personnes concernées en France Lorsque l'on recherche l'origine du chiffre avancé par Aurore Bergé, on découvre assez vite qu'il était évoqué l'an passé dans un rapport rendu au gouvernement. Dévoilé en février 2022, le document de 137 pages portait sur les causes de l'infertilité et proposait de tendre "vers une stratégie nationale de lutte" afin de l'enrayer. L'infertilité était décrite comme "trop souvent reléguée au second plan" alors qu'elle "touche directement 3,3 millions de nos concitoyens – un chiffre qui va croissant". Le ministère de la Santé explique que pour réaliser ce rapport, deux experts ont été sollicités : le Professeur Samir Hamamah tout d'abord, chef de service de biologie de la reproduction du CHU de Montpellier, ainsi que la présidente de l’association Chemins d’avenir, Salomé Berlioux. Un duo qui a conduit plus de 150 auditions avant de rendre une version finale des travaux. Lire aussi Covid-19 : une étude sur l'infertilité fait-elle le lien avec des "effets secondaires du vaccin" ? On apprend en lisant leurs conclusions qu'à partir "d’une étude conduite par l’Ined et l’Inserm, il est possible d’estimer que parmi les 24 millions d’adultes âgés de 20-49 ans en France, 3,3 millions de femmes et d’hommes ont rencontré dans leur couple des problèmes d’infertilité nécessitant une aide médicale". Il est, dans la foulée, indiqué que "pour comprendre l’ampleur du phénomène d’infertilité, il est nécessaire de faire un focus sur les 15 millions d’adultes âgées de 20-49 ans qui ont déjà essayé d’avoir un enfant. En effet, c’est uniquement en cherchant à avoir un enfant que les femmes et les hommes découvrent leur infertilité". Pour ces individus, "le risque d’avoir une difficulté à concevoir qui conduise à consulter un médecin est estimé à 24%, soit un couple sur quatre". Nous retrouvons ici la proportion évoquée par la ministre. Ce chiffre est jugé d'autant plus fiable qu'il est "correspond également à l’estimation obtenue dans une étude épidémiologique de l’Inserm qui a mesuré la proportion de couples n’ayant pas obtenu de grossesse après 12 mois de rapports sexuels réguliers non protégés". Un délai d'un an qui est pris en référence par l'OMS lorsqu'il est question de définir l'infertilité. Un recul de l’âge à la maternité qui augmente les difficultés Pour expliquer les difficultés rencontrées par de nombreuses personnes cherchant à avoir un enfant, le rapport met en avant une explication assez prévisible : le recul progressif de l'âge auquel les Français tentent de fonder une famille. Il est notamment expliqué qu'aujourd'hui, "les femmes donnent naissance à leur premier enfant en moyenne 5 ans plus tard qu’il y a quatre décennies (28,8 ans en 2019, 24 ans en 1974)", et que "depuis le milieu des années 1970, l’âge de la parentalité ne cesse de reculer, plus encore chez les femmes les plus diplômées de l’enseignement supérieur". Le risque d'infertilité a été documenté par une étude menée du côté de l’Ined, nous apprenant qu'il porte sur "environ un couple sur quatre à 30 ans" et "monte à un couple sur trois à 35 ans (34%)". À 40 ans, ce risque concerne "plus d’un couple sur deux (56%)". D'autres éléments sont avancés comme pouvant altérer la fertilité. Les perturbateurs endocriniens tout d'abord, mais aussi la pollution atmosphérique ou les pesticides. À cela, il faut ajouter une série de facteurs qui se révèlent davantage liés à nos modes de vie : les experts mentionnent l'obésité (ou la maigreur), les désordres métaboliques, au même titre que le tabac, l'alcool ou le cannabis. Vous souhaitez nous poser des questions ou nous soumettre une information qui ne vous paraît pas fiable ? N'hésitez pas à nous écrire à l'adresse lesverificateurs@tf1.fr. Retrouvez-nous également sur X : notre équipe y est présente derrière le compte @verif_TF1LCI.
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