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  • Lors des élections de mi-mandat, des bugs en Arizona nourrissent des accusations de fraude.La vulnérabilité du système de vote électronique est pointée par Donald Trump et certains de ses électeurs.Le même phénomène a été observé au Brésil, dans le camp bolsonariste. Mardi 8 novembre, les Américains ont voté pour renouveler les sièges du Sénat et de la Chambre des représentants. Et comme une vieille rengaine, le système du vote électronique a nourri la suspicion autour des résultats encore partiels. Dès le soir-même, alors que des bugs de machines à voter ont été rencontrés en Arizona, Donald Trump a jeté le doute sur l’intégrité du scrutin (nouvelle fenêtre), sur son propre réseau Truth Social : "Des rapports arrivent d'Arizona selon lesquels les machines à voter ne fonctionnent pas correctement dans les zones à prédominance républicaine, conservatrice. (…) C'est reparti ? Les gens ne le toléreront pas !" Dans l’État d’Arizona, des problèmes sur des dizaines de machines électroniques ont ainsi été rapportés le jour du vote. Dans le comté de Maricopa, environ 20% des machines ont connu un bug technique (nouvelle fenêtre), empêchant le scanner de la machine (aussi appelé tabulateur) de lire le bulletin de vote. Les électeurs ont donc été invités à glisser leur bulletin dans la fente, sur le côté de la machine, ou bien à voter dans un autre bureau. Mais ces soucis techniques sont survenus dans un État considéré comme explosif : c’est ici que la candidate républicaine, Kari Lake, dénonçait des vulnérabilités justement liées à ces tabulateurs (nouvelle fenêtre), pourtant placés sous vidéosurveillance et munis d’un code barre. Portant cette affaire devant la justice, la candidate n’avait pas obtenu gain de cause. Des bulletins comptés ultérieurement Le bug, bien réel, n’entache pas toutefois le scrutin, selon la Cybersecurity and Infrastructure Security Agency (CISA). Sur son site, l’agence fédérale s’est penchée sur plusieurs problèmes techniques éventuels (nouvelle fenêtre), pouvant affecter des machines à voter qui ne sont pas infaillibles, par définition. "Lorsqu'un bulletin de vote ne peut pas être lu par un scanner sur un site de vote, les fonctionnaires électoraux appliquent des procédures pour stocker en toute sécurité les bulletins de vote jusqu'à ce qu'ils puissent être comptés ultérieurement", souligne la CISA. Cela a bien été le cas ici, en Arizona, où le président du conseil de surveillance du comté de Maricopa, Bill Gates, a assuré que dans l’hypothèse où le bulletin avait été glissé dans la fente, il serait conservé puis compilé et pris en compte. Ainsi, les tabulateurs ont pu tout à fait servir d’urnes sécurisées, selon le média Ponyter. (nouvelle fenêtre) Mais sur les réseaux sociaux, des partisans de Donald Trump se sont rapidement emparés des bugs en Arizona pour crier à la fraude et ordonner le retour aux bulletins en papier. Au même moment sur Fox News, le présentateur Tucker Carlson a demandé la fin du vote électronique, insistant sur la vulnérabilité du système (nouvelle fenêtre) : "Nous ne sommes pas très sérieux en matière de démocratie si nous utilisons des machines à voter électroniques et pas de carte d'identité avec photo". Car les potentielles failles du vote électronique interrogent les électeurs les plus méfiants. Si l’agence fédérale de cybersécurité admet que "la technologie a des vulnérabilités", elle assure de la fiabilité du système : "Le matériel et les logiciels du système de vote sont testés par les autorités électorales fédérales, étatiques et/ou locales". Un système utilisé depuis 1996 au Brésil De la même manière, l’argument d’une vulnérabilité du vote électronique a été exploité lors d’une autre bataille électorale. Au Brésil cette fois, où le camp de Jair Bolsonaro a accusé, tout au long de la campagne, les machines à voter de ne pas garantir la fiabilité du scrutin. Le président battu s’en est régulièrement pris à ce système (nouvelle fenêtre), selon lui truffé de fraudes. Le vote électronique, utilisé au Brésil depuis 1996, est pourtant considéré comme extrêmement sûr, comprenant une identification biométrique et des mécanismes de sécurité. "Le logiciel passe par plusieurs tests, y compris des tests avec des experts et des enquêteurs extérieurs qui tentent de briser sa sécurité", a pu souligner Julio Valente, secrétaire aux technologies de l'information du tribunal électoral du Brésil, auprès de la BBC (nouvelle fenêtre). Aux États-Unis, le système électronique diffère selon les États, voire les bureaux de vote. Il n’existe donc pas un système unique et cette fois, en Arizona, les tabulateurs ont été la cause de tous les maux. Et une société cristallise les accusations de fraude : Dominion Voting Systems, qui fournit plusieurs bureaux électoraux en machines à voter et qui a été en 2020 une cible de choix des militants de Donald Trump pour dénoncer le vol de l’élection ("Stop the steal"). C’est cette théorie qui avait conduit à l’invasion du Capitole, le 6 janvier 2021, et qui avait été importée en France (nouvelle fenêtre), à l'occasion de la dernière élection présidentielle. Depuis, aucune accusation de trucage visant Dominion n’a été prouvée. Vous souhaitez nous poser des questions ou nous soumettre une information qui ne vous paraît pas fiable ? N'hésitez pas à nous écrire à l'adresse lesverificateurs@tf1.fr. Retrouvez-nous également sur Twitter : notre équipe y est présente derrière le compte @verif_TF1LCI.
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