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| - Donald Trump a assuré ce mardi que son homologue ukrainien n'avait plus la confiance de son pays.D'après le président des États-Unis, seuls 4% des Ukrainiens soutiendraient Volodymyr Zelensky.Un chiffre qui n'est étayé par aucune source et démenti par tous les récents sondages.
C'est un argument répété inlassablement sur les plateaux des médias russes. Mais cette fois-ci, c'est le président des États-Unis qui s'en est fait l'écho. Devant la presse, Donald Trump (nouvelle fenêtre) a assuré ce mardi 18 février que Volodymyr Zelensky n'avait plus le soutien de son peuple. N'écartant pas la possibilité de demander de nouvelles élections, une mesure exigée par Moscou dans ses négociations, le nouveau locataire de la Maison Blanche a "regretté" d'admettre que le leader ukrainien était à "4% d'opinion favorable". Une fausse information démentie par l'intégralité des sondages.
Zelensky obtient toujours le soutien des Ukrainiens
S'il est vrai que le mandat de Volodymyr Zelensky a expiré en mai 2024 et qu'aucune élection n'a été organisée depuis à cause de la guerre, la cote de popularité du chef de guerre est loin d'être aussi basse. Au contraire, il continue d'obtenir une majorité d'opinion favorable. Ainsi, dans la dernière étude de l'Institut international de la sociologie de Kiev (KIIS) publiée ce mercredi (nouvelle fenêtre), plus de 57% des Ukrainiens interrogés ont dit "faire confiance" au chef de l'État. Un sondage réalisé début février par cet institut respecté auprès d'un échantillon représentatif de 1000 personnes habitant en territoire contrôlé par Kiev.
Des chiffres similaires à ceux d'autres instituts de sondage. Dans une enquête moins récente (nouvelle fenêtre), mise en ligne en novembre dernier, l'entreprise américaine Gallup, spécialisée dans le sondage d'opinion publique, affirmait que six Ukrainiens sur dix (56%) "approuvaient le travail du président". À noter que cette enquête aussi ne prend pas en compte les territoires annexés par la Russie depuis le début de la guerre, en raison "du manque de couverture par les opérateurs mobiles ukrainiens". Une exclusion qui représente "environ 10% à 12% de la population", note la société américaine.
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Malgré une baisse depuis le début du conflit, la cote de popularité de Volodymyr Zelensky continue donc d'être élevée, à des niveaux supérieurs qu'au début de son mandat, selon plusieurs sources. Pour rappel, le président du pays a expliqué à de multiples reprises qu'il était impossible d'organiser un scrutin dans un contexte de loi martiale, alors que des millions d'Ukrainiens ont fui à l'étranger et qu'une partie du pays est sous contrôle russe. Un argument inaudible pour le Kremlin, dont les médias les plus proches ont fait de l'ancien acteur un leader illégitime. Une "bulle de désinformation" créé par la machine de propagande russe, comme l'a dénoncé ce mercredi Volodymyr Zelensky. Et dans laquelle "vit" désormais Donald Trump, selon lui.
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