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  • En campagne pour les législatives, la majorité présidentielle s'attaque à un point commun des intentions économiques du RN et de LFI.La potentielle nationalisation des autoroutes qui, selon le camp présidentiel, est évaluée à 50 milliards d'euros.Cette somme reste aujourd'hui hypothétique, constituant le montant maximal d'une série d'évaluations comprises entre 20 et 50 milliards d'euros. Dans les rangs de la majorité, on met en garde ces derniers jours contre le programme du Rassemblement national, décrit comme "un vrai gouffre économique". Une série de propositions phares sont ainsi chiffrées, afin de mesurer l'impact qu'elles pourraient causer sur les finances publiques dans l'hypothèse où elles seraient appliquées. Chez Renaissance et ses alliés, on insiste (nouvelle fenêtre) notamment sur les "50 milliards d'euros" que coûterait une nationalisation des autoroutes. Un montant colossal, difficilement tenable en apparence avec la volonté de contenir la dette publique. Une mesure envisageable, mais onéreuse pour l'État Au cours des derniers jours, la nationalisation des autoroutes n'a pas figuré parmi les mesures phares mises en avant par les chefs de file du RN dans le cadre de la campagne des législatives. On en trouve toutefois la trace dans le programme de Marine Le Pen à la présidentielle de 2022. À l'époque, la candidate assurait que les Français pourraient économiser jusqu'à 15% en passant au péage. En cas d'arrivée au pouvoir, le RN pourrait tout à fait, s'il le souhaitait, décider de s'attaquer aux concessions autoroutières. Le Nouveau Front populaire également : s'il n'a pas inscrit cette mesure à son programme officiel, on se souvient que La France insoumise (LFI) avait déposé une proposition de loi en ce sens début 2022. Plusieurs options se présenteraient, que ce soit en mettant un terme de façon anticipée aux contrats actuels avec les exploitants (Eiffage, Vinci...), ou bien en optant pour la nationalisation des sociétés concessionnaires. Deux cas de figure qui présentent un point commun : se révéler très coûteux pour l'État. Lire aussi En 2015, Elisabeth Borne a-t-elle fait un "cadeau" de 12 milliards d'euros aux sociétés d'autoroutes ? Si la majorité présidentielle évoque un montant de 50 milliards d'euros pour les finances publiques, on remarque que cette somme varie au fil du temps. En 2021, Bruno Le Maire (déjà en poste à Bercy à l'époque) assurait (nouvelle fenêtre) que la nationalisation des autoroutes coûterait "40 milliards d'euros". Il suggérait plutôt d'attendre la fin des concessions actuelles, qui se terminent pour les dernières en 2036. La même année, le ministre des Transports de l'époque - Jean-Baptiste Djebbari - évoquait (nouvelle fenêtre) pour sa part un montant compris entre "45 et 50 milliards d’euros". Une fourchette assez large, alors qu'il avait évoqué quelques mois plus tôt un montant précis devant les sénateurs : cette opération, assurait-il, engendrerait "une gabegie financière de plus de 47 milliards d'euros". Cette somme ne provient pas directement d'une estimation des services de l'État, mais de l’Association française des sociétés d’autoroute (nouvelle fenêtre). Une fourchette très large, de 20 à 55 milliards d'euros Depuis dix ans, on constate qu'une multitude d'estimations très diverses ont été proposées afin d'évaluer l'impact pour les finances de l'État d'une nationalisation. Un rapport d'information parlementaire de 2014 avançait (nouvelle fenêtre) ainsi une dépense de 40 milliards d'euros, tandis que le sénateur centriste Vincent Delahaye, auteur en 2020 d'un rapport sur les concessions autoroutières, a proposé (nouvelle fenêtre) une fourchette comprise entre "30 et 45 milliards d'euros". Réalisé pour le compte de la commission des finances de l'Assemblée, un autre rapport parlementaire signé cette fois de la députée LFI Bénédicte Taurine avait abouti à une estimation bien moindre. "J’estime, à l’appui de calculs détaillés dans mon rapport, qu’il est possible de limiter la dépense à 15 milliards d’euros tout au plus", écrivait-elle (nouvelle fenêtre) en janvier 2022. "En effet, certaines sommes ont déjà été payées deux fois par le contribuable et n’ont donc pas vocation à être intégrées à ce que Vinci, Eiffage et Abertis perdraient en n’exploitant plus les autoroutes qui leur sont aujourd’hui concédées", ajoutait l'intéressée. L'élue proposait là un chiffrage en rupture avec les montants d'ordinaire avancés, puisque le coût présumé est généralement plus proche des 40, voire 45 milliards d'euros. Quarante milliards, soit justement le total auquel aboutissait (nouvelle fenêtre) en 2022 l'Institut Montaigne, un think tank libéral qui s'était employé à présenter un chiffrage du programme présidentiel de Marine Le Pen.
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