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  • Ancien adjoint d'Anne Hidalgo à Paris, Ian Brossat défend "à 100%" le bilan de la municipalité.Il met en avant, entre autres, la baisse de la pollution atmosphérique et celle de la place de la voiture, qui sont chacune en recul de 40%, explique-t-il.Des ordres de grandeur globalement justes, à quelques nuances près. Anne Hidalgo a annoncé il y a une semaine qu'elle ne briguerait pas de troisième mandat à la Mairie de Paris, apportant son soutien au sénateur PS Rémi Féraud. S'il est sans doute encore tôt pour juger l'héritage de l'actuelle édile - les prochaines municipales se tiendront en mars 2026 - certains défendent d'ores et déjà le bilan de la municipalité. C'est le cas de l'élu communiste Ian Brossat, qui a occupé durant neuf ans un post d'adjoint. "J’assume à 100% notre bilan à Paris", a-t-il lancé sur X (nouvelle fenêtre), repartageant l'extrait d'une interview donnée lundi à Franceinfo. Ce bilan, poursuit-il, "c’est la baisse de 40% de la place de la voiture qui a fait baisser la pollution d’autant". La qualité de l'air s'améliore... Contacté par TF1info, Ian Brossat explique qu'il a repris à son compte des chiffres mis en avant par Anne Hidalgo, se rapportant à la période 2011-2022. Il cite par ailleurs l'institut Airparif parmi les sources de ces données. C'est en effet ce dernier qui se charge de mesurer la concentration dans l'air d'une série de polluants : le dioxyde d'azote (NO2), les particules PM10 et PM2.5, ainsi que l'ozone. Dans les rapports annuels d'Airparif, la concentration de ces substances est analysée dans le fond de l'air de la capitale, respiré par l'ensemble de la population, ainsi que sur les axes routiers plus spécifiquement. On constate que dans le fond de l'air, la baisse sur la période donnée est très proche des 40% évoqués : de l'ordre de 41% pour le NO2, de 38% pour les PM10, et de 39% pour les PM2.5. Les évolutions sont également encourageantes en ce qui concerne les relevés sur le réseau routier. Seule la concentration en particules PM10 sur les axes intra-muros enregistre un recul inférieur à 40% (il est de 29% entre les périodes 2011-2013 et 2021-2023). Si des baisses notables sont à souligner, Airparif précise que "les concentrations de dioxyde d’azote (NO2) restent problématiques à Paris, avec des dépassements récurrents de la valeur limite annuelle". Dans le même temps, "pour les PM2.5, les concentrations mesurées excèdent toujours l’objectif de qualité". Sur le volet qualité de l'air, notons enfin que les mesures de l’ozone de basse altitude sont étudiées de manière distincte. S'agissant d'un "polluant qui a une durée de vie de quelques semaines à quelques mois et qui voyage", il présente en pratique "plutôt une problématique globale que locale". Airparif fait remarquer (nouvelle fenêtre) qu'il "n'existe pas de valeur limite réglementaire", mais que "deux seuils recommandés par l’OMS sont dépassés en tout point tous les ans" dans l'ensemble de la région Île-de-France. ... et accompagne une baisse du trafic routier Si l'on observe une progression de la qualité de l'air dans Paris, celle-ci se révèle en partie liée à l'évolution des modes de transports de la population. Grâce à de multiples capteurs positionnés dans la capitale, le trafic routier se trouve suivi de près tout au long de l'année, et ce, depuis plus d'une décennie. Ces mesures permettent à la municipalité de réaliser un "bilan annuel des déplacements". Dans ce document (nouvelle fenêtre) instructif, l'évolution du nombre de "véhicules par kilomètre par heure" est présentée, intra-muros ainsi que sur le boulevard périphérique. Sur ce dernier, la réduction du trafic a été sensible, mais assez loin des 40%. Entre 2011 et 2022, nous sommes passés de 5673 à 4919 véhicules, soit une baisse de 13%. Pour retrouver les 40% mis en avant par Ian Brossat, c'est au trafic intra-muros qu'il faut s'intéresser : un passage de 935 à 585 véhicules est synonyme d'une réduction de 37%. Notons qu'en 2023, quelque 546 véhicules étaient enregistrés en moyenne, soit une baisse de 42% par rapport à 2011. La place de la voiture diminue donc bel et bien dans la capitale, au profit notamment du vélo, qui a bénéficié d'un réseau de pistes cyclables ayant plus que doublé (nouvelle fenêtre) en dix ans. Anne Hidalgo a poursuivi et accentué des politiques engagées avant son arrivée à la tête de la capitale. En effet, une baisse de la circulation motorisée était déjà observée depuis le début des années 2000, à une époque où Bertrand Delanoë était aux commandes de la ville. Vous souhaitez nous poser des questions ou nous soumettre une information qui ne vous paraît pas fiable ? N'hésitez pas à nous écrire à l'adresse lesverificateurs@tf1.fr. Retrouvez-nous également sur Twitter : notre équipe y est présente derrière le compte @verif_TF1LCI.
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