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  • Alors que la Russie est visée par de nombreuses sanctions économiques, la France continuerait d'importer massivement son gaz naturel liquéfié (GNL).En 2023, les volumes achetés à la Russie auraient augmenté de 41%, dixit la presse russe.Ces chiffres, jugés fiables, étaient déjà évoqués à l'automne dernier par des médias français. Alors que le conflit entre l'Ukraine et la Russie va bientôt entrer dans sa troisième année, un 13ᵉ train de sanctions est actuellement en cours d'élaboration (nouvelle fenêtre) à l'échelle de l'UE. Parmi les mesures qui ont été prises pour affecter l'économie russe, certaines ont directement concerné les hydrocarbures et le pétrole en particulier. Pourtant, des internautes croient savoir que la France resterait un client privilégié de Moscou en ce qui concerne le gaz naturel liquéfié (GNL). Des publications tirées de la presse russe sont mises en avant pour l'illustrer et indiquent qu'en 2023, les importations auraient très nettement progressé. De l'ordre de 41%. Des chiffres rendus publics à l'automne 2023 Sur les réseaux sociaux, on découvre la capture d'écran d'une dépêche de l'agence de presse russe RIA Novosti, traduite en français. Celle-ci, publiée le 11 février (nouvelle fenêtre), se basait sur des éléments fournis dans une interview par un responsable du ministère des Affaires étrangères russe, un certain Artem Studennikov. "Fin 2022, la Russie est devenue le deuxième fournisseur de gaz naturel de la France après les États-Unis", notait-il alors, avant d'ajouter que sur la période "janvier-septembre 2023", les achats français de GNL en Russie "ont dépassé de 41% ceux enregistrés sur la même période en 2022". Comment le ministère de l'Économie réagit-il ces chiffres ? Sollicité par TF1info, il n'a pour l'heure pas apporté de commentaire, ni confirmé une telle hausse. Notons toutefois que les données avancées dans la presse russe ne sont pas inédites, puisque des médias français s'en faisaient l'écho il y a déjà plusieurs mois. Les 41% de hausses étaient ainsi évoqués (nouvelle fenêtre) par le groupe de réflexion IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis), à travers un rapport publié le 31 octobre 2023. À un détail près : il s'agissait d'un écart avec les importations enregistrées en 2021, et pas avec celles de 2022, comme l'indique l'officiel russe auprès de RIA Novosti. Lire aussi La "flotte fantôme", ces navires affrétés par la Russie pour continuer d'exporter son pétrole malgré les sanctions Les observations relayées par l'IEEFA apparaissent assez fiables, d'autant qu'elles font écho à celles – similaires –, communiquées plus tôt en 2023 par l'entreprise Kpler, qui produit des données à destinations des marchés financiers. Le commerce soutenu du GNL russe a fait l'objet de vives critiques par des ONG, notait (nouvelle fenêtre) l'an passé le journal Le Monde. Global Witness, basée outre-Manche, s'en était par exemple émue par la voix de son président : "Tandis que les pays européens dénoncent la guerre, ils mettent de l’argent dans les poches de Poutine", pestait-il. "Ces pays devraient aligner leurs actions sur leurs paroles en interdisant le commerce du GNL russe qui alimente à la fois la guerre et la crise climatique." Si les pays de l'UE se sont engagés à se détourner de la Russie pour leurs approvisionnements en pétrole, les sanctions n'ont pour l'heure pas porté directement sur le gaz. "Je sais remplacer ce pétrole et ce diesel" russes, mais "le gaz, je ne sais pas le faire", avait lancé (nouvelle fenêtre) en mars 2023 le patron de TotalEnergies, Patrick Pouyanné. "Si je décide d'arrêter d'importer du gaz russe, je ne sais pas le remplacer, je n'en ai pas de disponible. J'ai des contrats de 25 ans et je ne sais pas sortir de ces contrats", ajoutait l'industriel. "Il existe une réalité commerciale : des entreprises européennes ont des contrats à long terme avec des fournisseurs russes", observe (nouvelle fenêtre) Simone Tagliapietra, membre de l'institut Bruegel cité par La Tribune. Une manière de mettre en garde sur la faisabilité de possibles mesures européennes visant à l'avenir le gaz russe. Sa réaction s'inscrit dans un contexte précis : à travers une résolution adoptée le 9 novembre 2023, les eurodéputés ont en effet acté la nécessité de voir l'UE s'allier aux membres du G7 pour imposer une interdiction totale des importations russes de gaz naturel liquéfié (GNL) et de GPL. Vous souhaitez nous poser des questions ou nous soumettre une information qui ne vous paraît pas fiable ? N'hésitez pas à nous écrire à l'adresse lesverificateurs@tf1.fr. Retrouvez-nous également sur X : notre équipe y est présente derrière le compte @verif_TF1LCI.
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